Chapitre 37 - Phil & Yves


Les jours qui suivirent ces premiers baisers, Phil et Yves se conduisirent comme à l'habitude quand à leurs études, étudiant aussi sérieusement qu'ils le pouvaient, mais... leurs nuits furent souvent torrides !
Ils apprenaient le corps de l'autre avec passion, dans la découverte de plaisirs toujours nouveaux.

Par ailleurs, Phil s'était fait le protecteur d'Yves partout, et si quelqu'un le regardait de travers, on avait affaire à lui !  Ils étaient vite devenus une « paire » connue et appréciée des professeurs autant que de leurs condisciples, et s'il fallait remplacer une autre « paire » pour un weekend, ils étaient toujours volontaires, ce qui leur permettait de rester ensemble encore un peu plus, et ils étaient bien vus de leurs profs.

L'un de ceux-ci, d'ailleurs, bel homme qui leur apprenait le service à table, très stylé et un peu efféminé dans ses bonnes manières, couvait Yves du regard à chaque fois que celui-ci venait prendre des leçons auprès de lui, et Phil avait remarqué son manège au cours d'un weekend où ils étaient de service en renfort pour une occasion spéciale, comme cela arrivait de temps à autre.
Ici, il s'agissait d'un mariage, et tout devait être parfait car il en allait de la réputation de l'école !

Tout était prêt, et tout était parfait, sous l'oeil aiguisé du professeur qu'on appelait « Monsieur Antoine » et qui jouait le rôle de maître d'hôtel ce jour là.
Le banquet se déroulait sans problème, et Phil et Yves étaient parmi les plus rapides, faisant un service impeccable.
Chaque fois qu'Yves passait devant Monsieur Antoine au sortir des cuisines avec un plat en mains, celui-ci ne pouvait s'empêcher de lui faire une petite tape « d'encouragement » sur le popotin qu'Yves avait bien rebondi et tendu dans son uniforme un peu étroit : cela énervait un peu Yves qui avait peur de mal faire, mais qui se dit aussi que d'avoir les bonnes grâces de Monsieur Antoine pouvait être précieux. Aussi lui souriait-il à chaque fois qu'il revenait vers les cuisines pour prendre un autre plat à servir... encourageant en cela son professeur-tapeur sans s'en rendre compte !

Un invité remarqua le manège du prof sans doute, car il se mit à observer ce beau et jeune élève, le suivant des yeux tout au long de son service. Quand Yves s'absenta un instant pour aller aux toilettes pour un petit besoin urgent, l'homme le suivi aussitôt et vint s'installer juste à côté d'Yves, alors qu'il y avait beaucoup d'autres places, et sorti son engin ostensiblement et en se reculant un peu pour attirer le regard du garçon qui ne put s'empêcher de reluquer cette belle queue qu'on offrait ainsi à sa vue...
D'une main, l'homme agitait sa queue, et de l'autre il caressa la tête d'Yves, tournant celle-ci vers le spectacle :

- Tu aimes la vue d'une jolie bite, mon gars ?
- Heu, oui monsieur, pourquoi pas ?
- C'est bien, mon garçon ! Pourrions-nous nous voir après ton service ?
- C'est que... je ne sais pas si ce sera possible ? Je dors à l'école...
- Pourquoi pas ? C'est assez facile puisque je loge ici à l'hôtel ce weekend !
- D'accord, mais moi je ne suis pas seul et je travaille et loge avec un autre garçon, mon aîné de deux ans...
- Et... il aime aussi les jolies bites, ce garçon ?
- Mais, heu... je crois bien, oui monsieur.
- Appelles-moi Bernard ! Alors, tu viendras ce soir après 20h dans la chambre 59 avec ton camarade, c'est possible ?
- Heu, oui... je ferai tout mon possible, monsieur Bernard.
- C'est bien mon gars ! Tu as une jolie petite bite que je me ferai un plaisir de déguster, tu verras ! Comment te nommes-tu ?
- Mmmh, j'en suis sûr, monsieur Bernard. Je m'appelle Yves. Mais je dois aller reprendre mon service à présent, sinon mon professeur va remarquer mon absence...
- Celui qui te tape sur les fesses chaque fois qu'il peut ?
- Heu, oui monsieur... vous avez remarqué ça ?
- Je regarde tout chez les beaux gars comme toi, et je t'observais depuis un moment... Je crois qu'il est aussi gay, ton prof : tu devrais en profiter !
- Vous pensez vraiment ?
- Mais j'en suis sûr : je l'ai déjà eu dans mon lit une autre fois !
- Oufti ! C'est vrai ?
- Mais oui, alors sache en profiter ! Je lui dirai un mot pour toi, si tu veux ?
- Je ne sais pas : il me reluque déjà pas mal...
- Là, il ne fera pas que te reluquer, je t'assure ! Mais tu auras de beaux points !
- C'est une bonne idée... mais je dois m'en aller maintenant ! Excusez-moi.
- Ok, mon cher Yves, vas donc, et à ce soir : je compte sur toi et ton copain !
- D'accord, monsieur Bernard. A ce soir, chambre 59.
- Et laisses tomber le « monsieur »...

Durant tout ce temps, Bernard s'est emparé de la jolie bite d'Yves et l'a travaillée, le faisant bander malgré lui. Lui-même s'est emparé de la queue de Bernard et a pu voir qu'elle était de belle taille et bien dure !

Mais là, il rejoint vite son boulot, après avoir remise en place une queue fort serrée dans son pantalon un peu collant, ce que son prof remarqua car il ne quitta pas des yeux son pantalon durant un moment, s'arrangeant même pour frôler Yves et sa queue à son entrée en cuisine, en lui chuchotant :

- Alors, on est allé se branler au lieu de travailler, petit cochon ?
- Heu, non monsieur, je vous assure...
- Continue vite le boulot, on en reparlera !

Sur ces entrefaites, Bernard repris sa place à table, et appela « le maître d'hôtel » un moment, lui chuchotant des choses durant un petit moment. Ils regardaient tous deux en direction d'Yves, et celui-ci ne savait plus où se mettre, faisant encore plus attention à son service.

Phil, ce weekend-là, avait été prié d'aider en cuisine, mais Yves pu le croiser un instant et il lui raconta très brièvement son aventure, lui parlant du rendez-vous du soir :

- Mais on ne peut pas aller à l'hôtel si on est pas de service ! fit Phil.
- Je sais, mais que pouvais-je répondre ? On utilisera l'entrée de service et on ne nous verra pas.
- Ok, à tantôt, et t'inquiètes pas mon grand ! on s'arrangera.
- D'accord, merci Phil, à tantôt...

Tout le reste du service se passa très bien, même si monsieur Antoine s'arrangea encore pour glisser à Yves, en venant derrière lui et en appuyant son sexe à travers son froc sur le derrière d'Yves :

- Alors, on a fait la connaissance de monsieur Bernard, il paraît ?
- Heu, oui m'sieur, mais j'y suis pour rien, vous savez ! fit Yves en rougissant.
- Je sais, je connais très bien ce client : il est généreux et doit être obéi !  Tu feras ce qu'il demande j'espère ?
- Heu, oui monsieur, bien sûr, si vous le conseillez...
- Je te le conseille même vivement, mon petit gars : tu ne le regretteras pas, tu verras. Va vite porter ce dernier plat à la table de monsieur Bernard, justement.
- Bien monsieur Antoine ! A votre service.

Ce dernier trajet clôturait son service, et en arrivant à la table de Bernard, ce fut pour entendre celui-ci le remercier de son bon service, et lui chuchoter qu'il comptait sur lui pour ce qu'il savait :

- Bien sûr, monsieur, comptez sur moi sans faute ! répondit Yves.
- Tu es un brave garçon ! dit encore Bernard en lui mettant dans la man un pourboire de 20 €.
- Oh ! Merci monsieur...


Yves a maintenant rejoint Phil dans leur chambre, car il a fini également son service.
Cette fois, il raconte plus en détails tout ce qui s'est passé avec le client, monsieur Bernard, qu'il verront tout à l'heure, mais aussi avec leur professeur, monsieur Antoine, qui l'encourageait à faire « ce que Bernard demanderait »...

- Bah, voilà un prof qui va te donner de bons points à présent ! dit Phil. Je me doutais déjà un peu qu'il était gay, mais maintenant qu'on en est sûr, il faudra que je m'attire aussi ses bonnes grâces ! C'est super, mon grand, tu es génial !
- Tu crois qu'il va essayer de nous baiser, lui aussi ?
- Ca ne fait pas un pli avec les avances qu'il t'a faites aujourd'hui !
- Et toi, il ne t'avait jamais approché ?
- Non, pas jusqu'ici, mais... je le provoquerai à la première occasion !
- Beh dis donc, on risque de pas s'ennuyer ce soir ! Je suis content qu'il ait demandé que tu m'accompagnes.
- Moi aussi, mon grand, nous allons bien en profiter, crois-moi ! Allez, reposons-nous  maintenant et faisons une petite sieste pour être en forme tout à l'heure...

Et les garçons s'étendent un peu sur leur lit jusqu'à l'heure du souper, qu'ils prennent ensemble après s'être habillés de jeans collants de de jolis t-shirts, pour plaire à ce « monsieur Bernard », bon client de l'hôtel semble-t-il...

Puis, comme il est presque 20 h, ils se dirigent calmement vers l'entrée de service de l'hôtel, afin de n'être pas aperçus par des yeux indiscrets.

Ils frappent bientôt doucement à la chambre 59...