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 épisode 2 - Bruxelles, Grand'Place

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Tony15
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Tony15


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MessageSujet: épisode 2 - Bruxelles, Grand'Place   épisode 2 - Bruxelles, Grand'Place Icon_minitimeLun 8 Déc 2008 - 17:02

Chapitre 2 . Grand'Place

La nuit est tombée depuis longtemps quand Alexandre arrive dans l'« Ilot sacré ». Il fait doux, malgré le fait que l'on soit début mars. Les saisons changent, dirait-on. « On n'a plus d'hiver, donc hein madame ! »...
La Chandeleur, fête de la lumière est passée et c'est bientôt Carnaval... Cela se prépare déjà en maints endroits ce week-end...

Le coeur de Bruxelles est depuis longtemps son lieu de prédilection pour les promenades nocturnes. Cet endroit, qui est un dédale de petites rues, toutes plus typiques les unes que les autres, et dont les noms chantent la bonne chère qui est proposée par ses nombreux restaurants : rue au Poivre, rue au Beurre, rue des Bouchers, rue du Marché aux herbes... Toutes ces rues bien nommées, qui vous donneraient faim par ce qu'elles évoquent.

En noctambule habitué au lieu, il déambule à l'aise, prenant le temps de saluer au passage l'un ou l'autre garçon de restaurant qui, tous, le connaissent.

Décidément, tout le monde profite de ce temps exceptionnel pour flâner quelque peu...

Après s'être attardé dans l'impasse de chez « Toone », qu'il affectionne, il continue vers la Grand'Place où, l'été, s'achèverait un « jeux et lumières » à cette heure-ci, avidement suivis par un grand nombre de touristes éblouis comme des enfants devant un magicien jouant le grand jeu.

Il continue son chemin par la rue « Chair et pain », tout un repas encore, et arrive à la plus belle place du monde, au dire de beaucoup. Lui n'en doute pas d'ailleurs. Cette place est vraiment la plus belle qu'il n'ait jamais vue dans sa vie.
Et ce n'est même pas parce qu'il est bruxellois lui-même qu'il pense cela. Non. Même Venise, si belle, n'a pas sa pareille. Ni Florence, ni Bruges, ni aucune autre à sa connaissance.

Bruxelles est autre. Sa Grand'Place est inégalable, unique et féerique.
Le soir, surtout, elle se pare de son habit de nuit et de lumières ; chatoyante et brillant de mille feux...

Il pense d'ailleurs qu'il est impossible à un touriste de commencer la visite de la « Capitale de l'Europe » sans rendre hommage à la splendeur de sa Grand'Place, cet extraordinaire ensemble architectural fait de façades baroques érigées à l'endroit même où les premiers Bruxellois faisaient leur marché au XIIème siècle.

Il y a deux mois et demi, à peine, il y avait ici toute une animation feutrée et féerique, c'était le temps de Noël...
De sa crêche et de son immense sapin, aussi !
Souvenirs...

Il s'arrête à hauteur de la terrasse du « Roi d.Espagne », regardant alentour passer les touristes et autres admirateurs de 'sa' Grand'Place. Il observe cette foule qui passe, affairée, allumée ou paisible. « Panurgeante » ou libre...



La vraie foule, nombreuse, écrasante, lui a toujours fait peur.

Mais ici, les gens glissent et se diluent sur cette place immense, et pourtant intime, doucement, sans heurts, profitant de l'aubaine d'une soirée d'hiver plus douce que nature, annonçant un printemps précoce.

Ici, pas de rêves autres que doux, colorés, larges, aimants, amants...
Au fond, c'est ça : il est comme un « amant » de cette place. Un amant rendant visite à sa belle aussi souvent que possible, l'admirant, la caressant des yeux, la regardant vivre, immuable et pourtant toujours différente, par le calme ou le tumulte qu'elle accueille, par les occasions de toutes sortes d'y faire la fête...

Rien ne trouble la quiétude des passants ni de leur observateur anonyme.

Heureux justement parce qu'anonyme dans cette foule chaleureuse de gens satisfaits, découvrant cette place synonyme de beauté et de calme.

Alexandre est entré dans l'illustre taverne pour se rafraîchir d'une « bonne bière »...

Finissant de siroter sa gueuze-lambic, bière bruxelloise typique, Alexandre se lève à présent et suit les groupes qui s'éloignent à gauche de l'hôtel de ville par la rue Charles Buls, devenant rue de l'Etuve, vers le « Manneken.Pis », personnage célèbre de Bruxelles s'il en est.

Il passe devant la statue couchée de 't Serclaes, autre personnage bien connu des Bruxellois, lui caressant le bras ou la cuisse comme pour porter bonheur. Le pauvre gisant est d'ailleurs tout reluisant de la dévotion que lui portent ses amis et les touristes qui passent sans arrêt, toute l'année, montrant aux autres, qui imitent le geste, avides de mystères et de portes-bonheurs.

Suivent les nombreux magasins de dentelle de Bruxelles, fabriquée spécialement pour les touristes à la manière des dentellières d'antan, comme à Bruges. Etonnamment la dentelle semble identique à qui n'en connaît pas les spécificités...

Plus loin apparaît tout à coup, à gauche sur un coin, le « plus vieil habitant de Bruxelles » comme est encore nommé le petit bonhomme au geste gavroche, si naturel et provocant à la fois. Frondeur comme le bruxellois de souche : « Manneken.Pis » !

En voilà un qui ne se pose pas de questions, comme Alexandre...
Il pisse infiniment, avec bonheur, se tenant le sexe, bien tendu, pissant droit devant lui !

Alexandre jette un oeil amusé sur les mines rieuses ou étonnées, voire quelque peu scandalisées des chalands maintenant amarrés à la grille du petit bonhomme, peut-être trivial dans son geste, mais combien sympathique.
Tous tiennent, en tous cas, à figurer sur une photo qui ait le sympathique « pisseur » en toile de fond...

Il l'imiterait bien le petit homme, comme çà, par provocation, pour voir la tête des gens !...

Après s'être distrait un instant de cette idée, il continue maintenant vers l'église de N-D du Bon-Secours, rue Marché-au-Charbon. Il sait que se trouvent dans cette rue divers bars, saunas et autres lieux accueillants pour noctambules branchés 'homophiles', comme tout le quartier d.ailleurs.

Au fond, c'est ce qu'il est, non ? « Homophile » ! « Amateur d'hommes »... Quel drôle de mot...
Pour sûr, c'est un mot que certains ont inventé pour ne pas dire « homosexuel », quoi !

Peu après, il entre au « Juste comme ça », un bar qu'il connaît depuis toujours, où les rencontres se font autour d'un verre, entre copains ou copines « comme ça ».

C.est un endroit qu'il apprécie particulièrement pour sa « neutralité », en quelque sorte. On peut venir là « sans savoir », par hasard, sans être pour autant agressé par des « folles » ou autres « Drag Queen ». Bien sûr, cela arrive aussi, parfois, mais rarement. D'autres bars, plus spécifiques, plus branchés « drague » sont suffisamment connus des « initiés ».

Celui-ci est vraiment plus « neutre », sans « provoc », mais oui, c'est cela. Il ne trouve pas d'autre définition qui convienne. De plus, pas de ségrégation entre filles et garçons « comme ça », tous y trouvent des rencontres possibles, du même sexe ou de l'autre...

Pas besoin d'ouvrir la porte. Elle l'est...

Elle l'est toujours, semble-t-il...

C'est l'été, ce soir, début mars !

L'air est presque doux. Il fait bon...


Au fond, c'est ce qu'il est, non ? « Homophile » ! « Amateur d'hommes »... Quel drôle de mot...
Pour sûr, c'est un mot que certains ont inventé pour ne pas dire « homosexuel », quoi !

Peu après, il entre au « Juste comme ça », un bar qu'il connaît depuis toujours, où les rencontres se font autour d'un verre, entre copains ou copines « comme ça ».

C.est un endroit qu'il apprécie particulièrement pour sa « neutralité », en quelque sorte. On peut venir là « sans savoir », par hasard, sans être pour autant agressé par des « folles » ou autres « Drag Queen ». Bien sûr, cela arrive aussi, parfois, mais rarement. D'autres bars, plus spécifiques, plus branchés « drague » sont suffisamment connus des « initiés ».

Celui-ci est vraiment plus « neutre », sans « provoc », mais oui, c'est cela. Il ne trouve pas d'autre définition qui convienne. De plus, pas de ségrégation entre filles et garçons « comme ça », tous y trouvent des rencontres possibles, du même sexe ou de l'autre...

Pas besoin d'ouvrir la porte. Elle l'est...

Elle l'est toujours, semble-t-il...

C'est l'été, ce soir, début mars !

L'air est presque doux. Il fait bon...


Il y a deux mois et demi, à peine, il y avait ici toute une animation feutrée et féerique, c'était le temps de Noël...
De sa crêche et de son immense sapin, aussi !
Souvenirs...

Il s'arrête à hauteur de la terrasse du « Roi d.Espagne », regardant alentour passer les touristes et autres admirateurs de 'sa' Grand'Place. Il observe cette foule qui passe, affairée, allumée ou paisible. « Panurgeante » ou libre...



La vraie foule, nombreuse, écrasante, lui a toujours fait peur.

Mais ici, les gens glissent et se diluent sur cette place immense, et pourtant intime, doucement, sans heurts, profitant de l'aubaine d'une soirée d'hiver plus douce que nature, annonçant un printemps précoce.

Ici, pas de rêves autres que doux, colorés, larges, aimants, amants...
Au fond, c'est ça : il est comme un « amant » de cette place. Un amant rendant visite à sa belle aussi souvent que possible, l'admirant, la caressant des yeux, la regardant vivre, immuable et pourtant toujours différente, par le calme ou le tumulte qu'elle accueille, par les occasions de toutes sortes d'y faire la fête...

Rien ne trouble la quiétude des passants ni de leur observateur anonyme.

Heureux justement parce qu'anonyme dans cette foule chaleureuse de gens satisfaits, découvrant cette place synonyme de beauté et de calme.

Alexandre est entré dans l'illustre taverne pour se rafraîchir d'une « bonne bière »...

Finissant de siroter sa gueuze-lambic, bière bruxelloise typique, Alexandre se lève à présent et suit les groupes qui s'éloignent à gauche de l'hôtel de ville par la rue Charles Buls, devenant rue de l'Etuve, vers le « Manneken.Pis », personnage célèbre de Bruxelles s'il en est.

Il passe devant la statue couchée de 't Serclaes, autre personnage bien connu des Bruxellois, lui caressant le bras ou la cuisse comme pour porter bonheur. Le pauvre gisant est d'ailleurs tout reluisant de la dévotion que lui portent ses amis et les touristes qui passent sans arrêt, toute l'année, montrant aux autres, qui imitent le geste, avides de mystères et de portes-bonheurs.

Suivent les nombreux magasins de dentelle de Bruxelles, fabriquée spécialement pour les touristes à la manière des dentellières d'antan, comme à Bruges. Etonnamment la dentelle semble identique à qui n'en connaît pas les spécificités...

Plus loin apparaît tout à coup, à gauche sur un coin, le « plus vieil habitant de Bruxelles » comme est encore nommé le petit bonhomme au geste gavroche, si naturel et provocant à la fois. Frondeur comme le bruxellois de souche : « Manneken.Pis » !

En voilà un qui ne se pose pas de questions, comme Alexandre...
Il pisse infiniment, avec bonheur, se tenant le sexe, bien tendu, pissant droit devant lui !

Alexandre jette un oeil amusé sur les mines rieuses ou étonnées, voire quelque peu scandalisées des chalands maintenant amarrés à la grille du petit bonhomme, peut-être trivial dans son geste, mais combien sympathique.
Tous tiennent, en tous cas, à figurer sur une photo qui ait le sympathique « pisseur » en toile de fond...

Il l'imiterait bien le petit homme, comme çà, par provocation, pour voir la tête des gens !...

Après s'être distrait un instant de cette idée, il continue maintenant vers l'église de N-D du Bon-Secours, rue Marché-au-Charbon. Il sait que se trouvent dans cette rue divers bars, saunas et autres lieux accueillants pour noctambules branchés 'homophiles', comme tout le quartier d.ailleurs.

Au fond, c'est ce qu'il est, non ? « Homophile » ! « Amateur d'hommes »... Quel drôle de mot...
Pour sûr, c'est un mot que certains ont inventé pour ne pas dire « homosexuel », quoi !

Peu après, il entre au « Juste comme ça », un bar qu'il connaît depuis toujours, où les rencontres se font autour d'un verre, entre copains ou copines « comme ça ».

C.est un endroit qu'il apprécie particulièrement pour sa « neutralité », en quelque sorte. On peut venir là « sans savoir », par hasard, sans être pour autant agressé par des « folles » ou autres « Drag Queen ». Bien sûr, cela arrive aussi, parfois, mais rarement. D'autres bars, plus spécifiques, plus branchés « drague » sont suffisamment connus des « initiés ».

Celui-ci est vraiment plus « neutre », sans « provoc », mais oui, c'est cela. Il ne trouve pas d'autre définition qui convienne. De plus, pas de ségrégation entre filles et garçons « comme ça », tous y trouvent des rencontres possibles, du même sexe ou de l'autre...

Pas besoin d'ouvrir la porte. Elle l'est...

Elle l'est toujours, semble-t-il...

C'est l'été, ce soir, début mars !

L'air est presque doux. Il fait bon...


Au fond, c'est ce qu'il est, non ? « Homophile » ! « Amateur d'hommes »... Quel drôle de mot...
Pour sûr, c'est un mot que certains ont inventé pour ne pas dire « homosexuel », quoi !

Peu après, il entre au « Juste comme ça », un bar qu'il connaît depuis toujours, où les rencontres se font autour d'un verre, entre copains ou copines « comme ça ».

C.est un endroit qu'il apprécie particulièrement pour sa « neutralité », en quelque sorte. On peut venir là « sans savoir », par hasard, sans être pour autant agressé par des « folles » ou autres « Drag Queen ». Bien sûr, cela arrive aussi, parfois, mais rarement. D'autres bars, plus spécifiques, plus branchés « drague » sont suffisamment connus des « initiés ».

Celui-ci est vraiment plus « neutre », sans « provoc », mais oui, c'est cela. Il ne trouve pas d'autre définition qui convienne. De plus, pas de ségrégation entre filles et garçons « comme ça », tous y trouvent des rencontres possibles, du même sexe ou de l'autre...

Pas besoin d'ouvrir la porte. Elle l'est...

Elle l'est toujours, semble-t-il...

C'est l'été, ce soir, début mars !

L'air est presque doux. Il fait bon...

On en aurait envie d'aimer !...


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