De : Colaps1 (Message d'origine) Envoyé : 20/10/2008 10:40
Mais étant très timide de nature, je n'osa aller vers lui et je me contenta d'observer les lieux.
Cette école, quoique très moderne pour l'époque était d'un sinistre hors du commun !
De l'extérieur, on aurait cru un mètre de menuisier déplié !
Dans l'intérieur de l'enceinte, il y avait des bungalow pour les cours d'ateliers et certaines classes étaiet partagées avec les Flamands.
Malheureusement, une telle situation n'existe plus depuis l'instauration du fédéralisme !
Lorsque tout à coup, je fus tiré de mes songes par une sonnerie hurlante et très vite, nous nous sommes rangés en attendant nos professeurs.
Les premières présentations commencèrent dans les classes, j'ais pu m'aperçevoir que luc était un ancien et que certains profs n'appréciaient pas sa présence, ça commençait bien pour lui, ils le mettaient vraiment en conditions pour le dégoutter !
C'est v rai que son loock n'avait rien à voir avec le petit garçon sage à sa maman, il avait de supers cheveux longs, un jean's avec quelles taches de graisse en bas des jambes et comme cartable, il avait un sac en toile kaki avec des inscriptions pour des groupes pop.
Tout l'inverse de moi, à part pour les cheveux car là, les miens étaient sur mes épaules mais j'avais un affreux pantalon à pattes d'éléphant et comme cartable, j'avais opté pour un attaché-case !
L'école se trouvait à deux kilomètres de la maison et mon père m'avait laissé le choix pour m'y rendre: à pieds, en vélo ou bien en transports en commun.
J'avais opté pour le vélo car ainssi je savais revenir à midi pour manger et pendant des années cela sera mon moyen de transport.
Je savais déjà que luc avait une moto car tout à l'heure, il tenait un casque dans ses mains .
Le soir, à la sortie de l'école avec mon vélo à la main, je m'attarda un peu au parking des motos dans l'espoir de faire sa connaissance.
Je le vis descendre les escaliers et en passant à côté de moi, sans s'arrêter, il me fit un petit sourire accompagné d'un : salut !
Je ne pensais pas qu'il aurait été aussi rapide pour m'adresser la parole, il ne pouvait pas savoir à quel point ce petit mot m'avait fait plaisir.
Il enfourcha sa moto et disparut dans une fumée bleue me laissant là bien songeur.