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 L'Héritage d'Amos - Avant propos

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MessageSujet: L'Héritage d'Amos - Avant propos   L'Héritage d'Amos - Avant propos Icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 22:01

De : gaikoala (Message d'origine) Envoyé : 16/05/2007 23:15

Avant propos


Depuis que je fréquente la toile d’Internet, je me suis inscrit sur divers sites d’amateurs de littérature sur les groupes de « msn » et « yahoo » et j’y donne, comme beaucoup d’autres, mon avis sur les livres que je lis… du moins quand j’en trouve le temps.
Ces sites, tous intéressants à titres divers, permettent de partager ses goûts, ses lectures ou ses écrits, tant nouvelles que poèmes, ou parler de romans que l’on écrit, par exemple.

Ainsi, quand j’ai découvert « Il m’aimait » de Christophe TISON, je me suis dit : « Tiens, cela ressemble vachement à mon propre vécu… », et j’en ai fait une critique que j’ai installée sur ces sites :

"Il m'aimait" de Christophe TISON

J'avais promis de faire une critique de ce livre témoignage, très beau, même s'il est parfois un peu "cru"... On sent que c'est du vécu.

Certains enfants, plus précoces que d'autres sans doute, ont parfois très tôt une "sexualité"...
Oh, bien sûr, au début, il s'agit d'approches par le jeu (le jeu du docteur, bien connu), ou à "touche-pipi" ou, plus pervers déjà peut-être, des "grands" qui initient les plus petits dans les collèges, colonies de vacances, ou autres groupes d'enfants de rencontres...
Quand un adulte, par contre, "s'éprend" d'un enfant, il y a tout à craindre : par le jeu, presque toujours, il réussira à "prendre barre" sur celui-ci et à le culpabiliser suffisamment pour que ce dernier ne parle pas ; il faudra bien souvent l'éveil de l'adolescence, comme pour Christophe TISON (ou moi-même…), pour qu'il réalise toute l'horreur de ce qui lui est arrivé toutes ces années... et trouver la force de se débarrasser de son bourreau.

Il m'est dur d'en parler plus... car mon vécu ressemble à celui-là ! Aussi me contenterais-je de mettre encore le 4ème de couverture ci-après :

"Je ne pouvais pas parler, je n'y avais même jamais pensé tellement tout cela était de ma faute, tellement j'étais compromis et depuis si longtemps. Et puis, au fond, je l'aimais bien, Didier. Depuis plusieurs années, je m'étais habitué à lui. A sa présence, à ses cadeaux et à son amour des enfants."

Le narrateur est aujourd'hui un adulte. Pendant toutes ces années, il a caché -par honte, par impuissance, par culpabilité ?- avoir été la victime d'un ami de la famille, Didier, qui pratiqua sur lui des attouchements sexuels permanents, jusqu'à l'adolescence.
Mais tout n'est pas si simple. Et si la victime n'avait pas que du dégoût pour son bourreau ? Et si le pédophile aimait l'enfant qu'il abîme pour le reste de sa vie d'homme ?

Cristophe TISON est né en 1961 à Amiens. Journaliste, il a publié "la drogue expliquée aux parents" (Balland, 1988), "L'ère du vite" (Balland, 1992).


Pourtant, malgré la ressemblance de mon histoire avec celle de Christophe TISON, je me suis senti incapable d’écrire ma propre expérience autrement qu’à travers le roman de façon, peut-être, à « emballer » les choses dans un vécu qui ne serait pas tout à fait identique au mien, afin de prendre le recul nécessaire.

Pour aborder le présent roman, il faut pourtant savoir que j’ai écrit un premier tome qui s’intitule « Le Choix d’Amos », où l’on découvre le monde d’Alexandre et de ses amis : Ange et Antoine ses voisins directs, Karim et sa femme Carine ainsi que leurs enfants Amine, Mourad et Myriam.

Il est sans doute nécessaire de faire ici un bref rappel de ce premier tome, pour mieux se souvenir d’où viennent les personnages…

Alexandre a rencontré Karim, assistant social de formation, à qui il se confie : dans sa prime jeunesse, soit de 8 à 14 ans environ, il fut agressé sexuellement et régulièrement par son beau-père, Amos, jeune chirurgien qui lui donnera aussi un demi-frère, David.

Le menaçant de tout révéler à sa mère, Alexandre parvient à chasser ce beau-père, qu’il aime pourtant, durant quelques années, en attendant que David… réclame son père, et parvienne à convaincre Hélène, leur mère, à le laisser le rejoindre pour des vacances en Israël où Amos s’est installé et a fait fortune.

Alexandre accompagne alors son petit frère pour protéger celui-ci de son père, craignant qu’Amos s’en prenne à son propre fils.
Il ne se rend pas compte qu’en faisant cela… il se livre à nouveau à Amos qui en profite pour remettre dans sa couche ce beau jeune homme de 17 ans qu’est devenu Alexandre…

Notre ami s’étant confié à Karim, garçon au « Juste comme ça » un bar gay du centre de Bruxelles, ce dernier lui fait connaître sa famille, dont son fils aîné Amine, élève violoniste, qui se révèlera être homo lui aussi, devenant le jeune ami et élève d’Antoine, voisin d’Alexandre, pianiste de profession.
Ange, peintre et autre voisin d’Alexandre, formera avec ceux qui précèdent le « Club des A » comme le nommera Amine, faisant des habitants de cette maison située près du Sablon à Bruxelles, une bande d’inséparables. Ils se rendront tous ensemble à Tel-Aviv pour un concert d’Antoine et Amine, invités dans la maison d’Amos, et assisteront impuissants à la mort de ce dernier qui sautera avec la bombe d’un jeune terroriste Palestinien qu’il aura ceinturé pour l’éloigner de leur groupe, les sauvant par la même occasion…

Le testament d’Amos révèlera qu’Alexandre devient propriétaire de ses biens en Israël, tandis que David héritera d’autres biens de son père, sis en Belgique.

L’épreuve de la mort d’Amos se révèlera très pénible pour Alexandre qui se rendra mieux compte combien comptait pour lui cet homme… qui lui avait fait beaucoup de mal pourtant : une histoire d’amour-haine, en somme !

Nous retrouvons nos personnages au retour de Tel-Aviv…
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