Après avoir quitté le resto on roula une dizaine de minutes pour arriver sur le quai Saint Léonard peuplé de buildings, il m’invitait à le suivre pour entrer dans une ancienne demeure qui avait en son temps dû être un immeuble de standing.
L’appartement était vaste et décoré très simplement avec beaucoup de goût.
- Installes toi ! Fais comme chez toi, tu veux boire quelque chose où tu veux que je te fasse un expresso ?
- Je veux bien un café.
Il m’apporta mon expresso et me dit, « Ca ne te déranges pas si je me mets à l’aise ? Je ne supporte pas la cravate et cette tenue de rond de cuire! Je préfère une tenue plus décontracté »
Je lui répondis d’un rire un peu amusé, « Non pas du tout, tu es chez toi ».
Quand il réapparut nu dans le living, j’en eu l’esprit ébranlé, ce corps corpulent et rondelet était une délectation visuelle, je n’avais qu’une envie, le prendre dans mes bras et l’aimer.
Il vint s’assoir à côté de moi et tout en me caressant le visage il souriait comme si il était ravi que je sois là.
Une atmosphère d’une sensualité incroyable planait dans l’appart, j’étais heureux face à cet homme charmant et toute à la fois charmeur qui me faisait comprendre que ce ravissement était partagé.
Il déboutonnait ma chemise et laissait sa main partir à la découverte de mon corps, comme ce parcourt me grisait, comme la légèreté de ses gestes suscitaient en moi le désir de lui.
Charles m’ôtait mes vêtements avec un cérémonial raffiné qui me rendait fou de passion, comme c’était bon, comme elle était belle cette ardeur libertine.
Quand je fus nu, Il vint se blottir dans mon bras, posa sa tête sur mon épaule et me dit, tout en caressant le torse, « câlines moi, donnes moi de ta tendresse, j’ai tant besoin d’être aimé au-delà du jeu de sexe qui transforme les êtres en chair à plaisir.
Je le trouvai attendrissant, je craquai pour ce beau gosse au comportement presque enfantin, je couvrais son visage de baisers descendant langoureusement sur son cou, la fièvre gagnait mon corps.