DEUXIEME PARTIE
L'AN 40 ou le DEBUT de PENETRATIONS ENNEMIES
1) JACQUES, JEAN, MARC, MATHILDE et PHILIPPE
Durant les deux derniers mois de 1939 et les cinq premiers de 194O, les habitants de NANTUA continuèrent à mener une vie normale ..... même si les nouvelles venues des pays nordiques puis, de manière plus inquiétante, des PAYS BAS et de la BELGIQUE alimentèrent les conversations et créèrent parfois de vives discussions entre ceux qui avaient une confiance aveugle dans la ligne MAGINOT et d'autres, tels Jacques et Jean, qui ne croyaient aucunement en sa valeur de défense.
Allant vers ses 16 ans, Marc poursuivit ses études de Première avec brio, Jacques assura ses Offices et obligations religieuses avec, souvent, l'assistance de son cher Enfant de Choeur, Jean soigna et Mathilde se dépensa comme naguère en oeuvres- pies autant qu'en divertissements bourgeois.
Ayant remis son neveu Marc "entre les mains" du Curé Jacques, elle se félicita de l'amour tendre né entre les deux hommes et d'avoir évité ainsi que le jeune Lycéen ne s'attachât trop exclusivement à Jean, son mari.
Pour autant, elle ne s'opposa aucunement à la continuation de relations sexuelles entre ce dernier et Marc, fut même toujours satisfaite de se joindre régulièrement à leurs galipettes et d'être saillie en même temps, recto et verso, par deux queues endurantes.
Afin de faciliter les rencontres entre le Prêtre et son jeune Servant, Mathilde suggéra la modernisation et le rafraîchissement de la Cure; obtint son financement conjoint par la l'Evéché de BELLEY, la Municipalité et la Paroisse .... ce, en logeant chez elle l'Eclésiastique pendant le temps des travaux.
Ainsi, Jacques occupa le grand appartement contigü au petit studio dévolu à Marc, sans que l'on sût en ville qu'il partageait en réalié la chambre de son amoureux.
Sauf lorsque l'adolescent montait à l'appartement de ses Oncle et Tante pour leur offrir son corps et s'occuper du leur, Jacques et Marc faisaient l'amour quotidiennement avant de s'endormir enemble.
A quatre ou cinq reprises, ils reçurent Philippe et prirent un immense plaisir à jouer les "hommes-sandwich", alternant leurs positions d'avant ou de centre du petit train.
Mais, indépendamment de leurs ébats au 1er étage de la villa des Jean/Mathilde, Jacques et Marc ne dédaignaient pas des coïts dans la vieille guimbarde du Curaillon
ou dans la sacristie lorqu'ils étaient sûrs de ne pas y être surpris ..... en surplis relevés de manière indécente !!!