Chapitre Deuxième
AUBE et ROSEES d'AMOURS NAISSANTES
Après le dîner, Philippe manifeste le désir de s'attarder dans le hall de réception où trône une table recouverte de boîtes, fioles et bouteilles comportant des produits régionaux et du midi, lieu d'origine des propriétaires de l'hôtel.
Il désire acheter quleques cadeaux-souvenir et, désirant demeurer discret, Luc quitte son ami après lui avoir murmuré : "Si tu le désires passe à ma chambre ensuite de tes emplettes".
Il se douche, hésite à remettre son short de "jog" et sa chemisette à carreaux, mais se décide finalement à revêtir un slip blanc à poche tout à fait semblable à ceux que, la veille au soir, Philippe portait pour le recevoir sur son lit et que, lui-même, avait sous son short.
Luc se souvient alors des paroles amusées de son compagnon :
"Nous avons au moins un point commun : des slips identiques" .....
et il songe alors que, s'ils sont complémentaires à plusieurs niveaux, son "futur" et lui ne manquent pas de "points communs".
Puis Luc va vers la fenêtre, l'entrouvre et sort sur le petit patio/rez de jardin.
Il contemple la nuit, le ciel redevenu pur et un astre particulièrement brillant qu'il se dit être sa bonne étoile.
Abaissant son regard, il découvre un adorable chaton, lové sur une table et, sous l'effet d'une caresse douce de sa main, le fait délicieusement ronronner.
De son côté, Philippe a fait l'acquisition de deux bouteilles d'un vin de noix du LUC, (village du Var) et se promet d'en offrir une à son Luc lorsque, de retour à LYON, ils se sépareront.
En descendant vers .l'espace réservé aux chambres, Philippe hésite à pénétrer directement dans celle de son amoureux, mais finit par opter pour quelques ablutions dans sa salle de bains et, au lieu de se rhabiller, pour le seul port un slip blanc à poche.
Lui aussi a gardé mémoire des sous-vêtements de la veille, de la complicité au constat que chacun était en même tenue.
Avant de passer dans la chambre occupée par Luc, Philippe s'assure que personne n'est dans le couloir et se glisse vite, mais sans bruit, dans l'antre de Luc.
Philippe ne le voit pas dans la pièce, il est vrai éclairée indirectement par le seul néon de la salle de bains ... mais il ne tarde pas à l'apercevoir dans le patio, à constater avec plaisir et émotion qu'il est lui aussi en slip dont la blancheur tranche avec l'osbcurité de la nuit.
PHilipe fait vibrer le caresseur du "minet" lorsqu'il se colle derrière lui et le redresse ducement contre lui.
Il passe ses bras sous les aisselles de Luc et croise les mains sur son torse, l'embrasse tendrement dans le cou et, très ému, à vois très basse dit :
"Oh mon Luc, comme je désirais un tel moment,
t'avoir ainsi contre moi, dans mes bras"