JOURNAL de LUC
Avec le temps et le souvenir de ce qui s'est passé cette nuit,
je me rends compte qu'hier en fin d'après-midi, je dus paraître complètement idiot en ouvrant la porte à Philippe.
Paralysé, tétanisé, je suis demeuré coi devant lui, le laissant interdit à son tour.
Heureusement que le petit chat eut le bonheur de s'immiscer entre nous et de faire réagir ainsi celui
que j'aurais du - et voulu - faire entrer avec le sourire et les bras ouverts.
Mais, sans doute, mon ami comprit-il.que j'étais glacé par l'amour que je lui témoignais et que je ne savais pas comment le lui manifester.
Toujours est-il qu'il prit les initiatives, m'invita à m'asseoir sur le canapé à ses côtés, servit l'eau de noix du LUC (Var), but lentement en caressant ma nuque de sa main libre.
Tout en sirotant, je me suis dit intérieurem qu'au risque de tout gâcher, je ne pouvais pas rester dans mon immobilisme et ma torpeur.
De fait, je ne me suis pas seulement abandonné àu baiser,de mon compagnon, mais lui ai donné plus d'intensité et de vigueur en animant bien ma langue contre la sienne et dans son palais,
en caressant ses joues et collant mon visage davantage au sien,
en déboutonnant sa chemisette blanche dans le même temps qu'il me mettait torse nu.
Philippe pouvait ressentir mon plaisir par les frémssements de ma peau comme par la bosse croissante que dessinait mon short.
Lorsqu'il voulut aller plus avant.et, probablement, titiller mes tétons avec ses doigts ou sa bouche, je me suis décidé à prendre une certaine relève de ses entreprises et saisis sa main pour le conduire vers mon bureau-chambre.
Là, il contempla la colline de FOURVIERE sur laquelle donne la pièce ou, peut-être, fit-il simplement semblant de le faire afn de me tester,
de voir si j'étais capable d'avoir une maîtrise de notre jeu amoureux.
Quoiqu'il en fût, dans la réminiscence, de ce qu'en sens contraire, nous avions connu devant la croisée de notre auberge des Monts du lYONNAIS, je me suis plaqué derrière mon ami,
ai passé mes bras sous ses aisselles pour poser mes mains sur son torse et le faire vibrer par mes douX calins.
Quelques minutes plus tôt , quand j'avais commencé à défaire les boutons de sa chemise, Philippe avait exhalé un "Oh Oui" d'encouragement et de bonheur.
J'entendis à nouveau le murmure de ce "Oh oui" et cela me ravit, m'incita à persévérer
Mes doigs ont alors pinçoté des seins qui me parurent super-sensibles, avant qu'une de mes paume ne descende au entre plat et le flatte, puis se pose sur la protubérance du pantalon de toile beige.
Ne m'étant jamais attaqué à la braguette d'un homme, je fus maladroit,
mais Philippe me laissa faire et se contenta encore de son "Oh oui".
La cotonnade de son slip blanc à poche, tout à fait sembleble au mien,. palpita sous ma main qui la palpa, tandis que l'autre ouvrait mon short qui glissa au sol avec le pantalon de mon bo-quadra.
Slip contre slip, nous avons ondulé merveilleusement ll'un contre l'autre, ensuite de quoi je me suis détaché de mon homme.
Virant mes nu-pieds et mon short, je me suis dirigé vers la porte à double battant ouvrant sur l'alcôve enchâssant mon lit.
M'allongeant dessus, j'ai bégayé :
"Philippe, vien me faire l'amour, m'apprendre à nous aimer".
Me regardant avec tendresse et émotion, il enleva ses mocassins, cho7 et fute.
Puis, sans se presser, ils 'approcha de la couche sur laquelle tendant les bras vers lui, je souhaitais tant qu'il me rejoigne.