3) De la GRACE à la SAINTETé
En moins d'un an, Frusquinius passa du statut de captif à celui d'éminence grise, d'égérie, plus encore que de "mignon", de Constantin.
Cela ne manqua pas de susciter la jalousie des courtisans de l'Empereur, encore qu'ils fussent reconnaissants des intercessions de l'éphèbe pour obtenir des avancements, des privilèges et des grâces en cas de félonies.
A l'ombre de l'oreiller, Frusquinius conseillait le César en tous domaines politiques et l'influençait dans ses actes.
Entre deux embrasements sexuels et coups de queue du Maître de ROME, il était son véritable Adjoint.
A juste titre, on prête au Chrétien, naguère emprisonné pour ses choix religieux, l'Edit de MILAN qui, en 313, établit une certaine tolérance du Christianisme.
De même, on le compare à Saint Rémi dans la mesure où il aurait converti Constantin comme, plus tard, Clovis le sera par l'Evêque de REIMS.
Canonisé, Frusquinius deviendra SAINT FRUSQUIN.
A la mort de Sa Majesté, en 327, Frusquinius se retira dans un ermitage.
Il acheva sa vie dans l'abstinence après n'avoir forniqué qu'avec un seul homme .....
mais pas n'importe quel homme, s'agissant de Constantin, et
pas n'importe quelle cause, puisque celle d'une liberté des cultes et de la bonn parole !!!!