Mathieu ne s'est encore jamais trouvé en train de siroter du Champagne
en regardant la mer sur un rivage inconnu, celui de ROYAN,
qui mieux est, en étant doucement bercé, tangué, par un homme ondulant derrière lui et lui donnant des baisers dans le cou entre deux lampées du nectar.
Il apprécie, oh combien ces instants magiques .... si différents des moments d'ébats rapides et sans tendresse qui furent naguère ses seules expériences sexuelles.
Il jouit pleinement des minutes présentes,
du spectacle de la neige et de la nuit tombant sur l'eau légèrement mouvementée,
du silence apaisant plus que stressant,
de la caresse du corps qui se frotte lascivement contre lui, le fait vibrer et bander asn ses fute et slip.
Lorsque les verres sont vides et que l'inconnu s'écarte, sans doute pour aller les déposer sur une table, Mathieu ne bouge pas :
il sait que l'homme va revenir, imagine qu'il va le prendre par la main et le conduire vers la chambre en murmurant son incontournable "Viens".
Et le quinquagnéaire revient .... non pour emmener son compagnon. vers un autre "rivage", mais pour se coller à nouveau derrière lui.
Il passe ses bras sous les aisselles de l'Etudiant en Droit et entreprend de déboutonner habilement sa chemise, d'en écarter les pans et de caresser avec ses doigts fins le torse du jeune homme, son ventre plat.
Aux anges, Mathieu s'abandonne à ces mains, gémit et bégaye un "Oh quels trivages inconnus" dont son sémillant partenaire a bien compris qu'il ne s'agit plus des Côtes de l'ATLANTIQUE , mais des savantes palpations qu'il prodigue.
Le pantalon de velours noir est ouvert sans précipitation et glisse lentement le long des cuisses et jambes du jeune homme,
dévoile le mini-slip blanc qui moule les jolies rondeurs fessières de Mathieu, ses cuisses musclées et quasi-imberbes.
S'agenouillant une seconde, l'inconnu retire définitivement le vêtement puis, avant de quitter une nouvelle fois le Juriste, lui enlève sa chemise.
Mathieu frissonne de bien-être et non pas de froid.
Il continue de contempler la baie de PONTAILLAC, ne doutant pas qu'après avoir posé ses chemise et pantalon sur un siège, son "désapeur" le rejoindra encore.
Ce retour ne tarde pas .... mais l'inconnu a quitté son peignoir et lorsqu'il sent la bosse d'un slip se poser presque timidement contre l'arrière du sien, Mathieu ne peut réprimer un "Viens".