Le souper et la soirée étaient bien agréables, j'étais coincé tranquillement contre notre mère lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir doucement: c'était mon frère qui rentrait bien tôt, un peu trop joyeux à mon gout !
Toute cette bonne humeur me troubla et me disait de me méfier.
Directement, il attaqua ouvertement !
- Alors, son petit chéri à sa maman est encore debout ? L'heure est passée pour les bébés !
Notre mère rétorqua aussi sec: - Voyons, Phil, soit un peu plus gentil avec ton frère ! Ce n'est pas des manières !
- Oh, toutes mes excuses à mon petit frère chéri.
Sur ce, je m'empressais de dire bonsoir à notre mère et j'allas me coucher en espérant avoir la paix.
Après un certain temps, la porte de la chambre s'ouvrit et Phil apparut au meilleur de sa forme, un peu trop peut être?
J'entendis qu'il ferma la porte à clef et j'ais compris que j'étais pris au piège et qu'aucunes échappatoires ne m'étaient possibles.
- A nous deux, mon gaillard !
- Laisse-moi tranquille, je n'ais rien fais !
- En olus, tu joues à l'innocent mais tu veux vraiment que je te fasses la fête ou quoi?
- Non, s.t.p, je veux dormir.
- He bien non, mon coco, nous allons nous expliquer tous les deux !
Et là, un miracle s'opéra, il s'assit au bord de mon lit et en prenant une voix douce, me dit:
- Ne crois-tu pas qu'il serait temps que nous nous comprenions mieux, nous grandissons tous les deux et ça serait bien enfin d'être deux frères complices et qui s'aiment ?
- Qu'en penses-tu,frangin ?
Mon coeur battait très fort, j'étais très surpris de ce que je venais d'entendre mais je ne pouvais qu'approuver sa décision, et de toutes façons, je n'avais pas le choix !
- Ecoutes-moi bien, si tu veux que l'on devienne des frères inséparables,très complices, hé bien, il faudra établir une confiance réciproque sans limite entre nous deux.
- Je suis plus agé que toi et j'ais un peu d'expérience, si tu veux, je te la ferai partager mais cela devra rester entre nous, qu'en dis-tu?
- Ok, mais avant, je voudrais te dire merçi de changer ainssi, je pensais que tu allais me passer un savon vu que tu ne m'aimes pas !
- Mais enfin, que vas-tu t'imaginer là?
- Tu es le garçon que j'aimes le plus au monde ! (tiens,tiens, un aveu?)
Et joignant le geste à la parole, il vint près de moi pour me prendre dans ses bras afin de m'embrasser dans le cou tout en carressant mes cheveux.
Je ne savais quoi faire, c'était la première fois que je reçevais une telle marque de tendresse, surtout venant de sa part.
Il sortit deux bières de son armoire.
- Nous allons trinquer à notre amour et à notre pacte, après tu vas me raconter ce qui se passe ici mais surtout te concernant et ne t'avise pas à me mentir.
J'ais commencé à lui parler de la vie intenable que menaient nos parents, il en était à peine surpris.
Par la suite, j'ais expliqué ma découverte de la transformation de mon corps, de mon attirance vers Luc ( à ce moment-là, je sentais que je rougissais), que je ne restais pas insensible à la vue de certaines situations, ce que je faisais dans mon lit avant de m'endormir ainssi que de la découverte des revues gay dans son sac.
C'était à son tour de rougir !
Et là, très cool, il me dit:
- Je vais aller prendre une douche en vitesse, nous continuerons quand je reviens mais reste éveillé.