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 Un cahier de prisonnier (4/12) de Andrej Koymasky

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nicowaterloo
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nicowaterloo


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Un cahier de prisonnier (4/12) de Andrej Koymasky Empty
MessageSujet: Un cahier de prisonnier (4/12) de Andrej Koymasky   Un cahier de prisonnier (4/12) de Andrej Koymasky Icon_minitimeLun 17 Nov 2014 - 16:59

Un cahier de prisonnier (4/12) de Andrej Koymasky

CHAPITRE 4
Enfin Lorenzo me fait sien

"Un instant..." a-t-il dit. Il se leva et sortit de l'infirmerie. J'entendis sa voix parler doucement à quelqu'un, puis il revint à côté de mon lit, me sourit : "L'infirmier de garde est un ami. Il dit que pour environ une heure on peut être tranquilles, que personne ne nous dérangera." dit-il en m'enlaça de nouveau en retirant les couvertures de sur moi et il recommença à m'embrasser.
J'enlevais mon caleçon et j'écartais les jambes et il s'est couché sur moi, encore habillé, entre mes jambes. Mes mains caressaient ses fesses fermes et s'insinuaient sous ses habits cherchant le contact de sa peau nue. Puis je me mis à ouvrir son pantalon, tandis qu'il soulevait le bassin pour me permettre de le faire sans cesser de m'embrasser et de me caresser. Je baissais son caleçon sur ses cuisses et je caressais son sexe dur et frémissant et le guidais vers moi, vers mon trou palpitant.
"Attends..." haleta-t-il et, à genoux entre mes cuisses écartées, il mit de la salive sur son sexe.
Puis il m'attrapa avec douceur et s'apprêta à me pénétrer. Ses yeux étaient lumineux, plus beaux que jamais. Je le sentis presser au bon endroit, m'ouvrir, commencer à glisser en moi. Je l'accueillais tremblant et heureux. Mon rêve depuis des mois se réalisait, enfin je sentais Lorenzo en moi, il me faisait sien. Et je sentais la différence : quand je l'avais vu prendre Lino, il l'avait fait avec une certaine rudesse, maintenant par contre il le faisait avec une vraie tendresse. Son gros sexe entrait en moi peu à peu, prenait possession de moi presque avec crainte, mais avec un évident plaisir.
"Ça... te plait ?" demanda-t-il quand il fut à moitié en moi.
"Oui, continue..."
"Je ne te fais pas mal ?"
"Non. Et toi, ça te plait ?"
"Oui... Moi aussi, tu sais, je te désire depuis si longtemps."
"Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?"
"Je ne sais pas, peut-être... par respect."
"Respect ? Mais tu savais que j'aime ça, non ?"
"Mais tu avais dit que ce n'est pas parce qu'on est gay qu'on aime coucher avec n'importe qui, et je pensais ne pas te plaire, moi. Tu ne me l'as jamais laissé deviner."
A présent il était tout en moi. Je le sentais, grand, vigoureux, dur et chaud frémir à peine en moi. Un moment il ne bougea pas. Ses yeux me regardaient, doux, comme guettant mon expression et s'assurer que j'étais vraiment bien. Il me caressait. Je me sentais au paradis, littéralement.
"Allez, Renzo !" je lui murmurais en souriant, heureux.
Il commença alors à bouger d'avant en arrière en moi, dans un va et vient lent et viril, en savourant cette pénétration.
"Tu me plais, Alberto." murmura-t-il, excité.
"Toi aussi, Renzo." j'ai répondu très ému, en le caressant.
Nous avons continué à faire l'amour ainsi, en se regardant, s'embrassant, se caressant, pendant qu'il me prenait avec un plaisir croissant. Je guettais le plaisir monter en lui et, en miroir, je le sentais aussi croître en moi, puis je l'ai senti frémir de tout son corps et j'ai compris qu'il arrivait au sommet du plaisir. Je le suivis de peu et enfin nous avons savouré ensemble l'intensité de l'orgasme. Alors il s'abandonna sur moi, haletant, et me caressa et m'embrassa longuement, sans un mot.
Puis, quand il s'écarta et que son membre glissa hors de moi, il se releva à peine sur les coudes et me regarda avec un petit sourire : "Ça t'a plu, Alberto ?"
Il ne le demandait jamais à Lino.
"Oui, beaucoup... et toi ?"
"Aussi..."
"Je suis ton garçon, maintenant ?"
"Oui. C'est la première fois que..."
"Que ?"
"Que j'éprouve ce que j'ai éprouvé avec toi à l'instant."
"C'est à dire ?" j'ai demandé avec un sourire encourageant.
"Le plaisir de donner du plaisir. Même avec ma femme ce n'était pas comme ça, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire."
"Non..." j'ai dit, voulant qu'il s'explique mieux.
"Tu... il me semblait presque plus important que tu jouisses toi que moi. D'habitude je ne pense qu'à me soulager, mais cette fois, avec toi, c'était différent."
"Mais ça t'a plu, hein ?"
"Oui, c'est sûr. C'est cela qui me surprend : plus je pensais à te rendre heureux, plus je me sentais heureux. Etrange, non ?"
Non, je pensais : cela veut dire que tu m'aimes. Mais je ne le lui ai pas dit : il devait le découvrir tout seul. Mais j'étais heureux.
"Peut-être... peut-être est-ce parce que je t'ai tant désiré. En général j'avais l'habitude de prendre ce qui me plaisait, tant dehors avec les femmes qu'ici avec les autres garçons." dit-il, songeur mais en me souriant.
"J'aime comment tu fais l'amour" j'ai dit, simplement.
"Merci." répondit-il et il me sembla rougir un peu.
Je sentais que je l'adorais.
Il est sorti du lit et on s'est rhabillés. Il s'est assis au bord du lit et sa main caressait la mienne. Il était plongé dans qui sait quelles pensées et je ne voulais pas le déranger.
Après un long silence, il m'a demandé : "Vraiment tu veux être mon garçon, là-dedans ?"
"Oui. Je ne regarderai plus personne d'autre, tant que je serai à toi."
"Moi non plus, je te le promets." répondit-il et cette fois il rougit vraiment. Et il ajouta : "Mais tu sortiras avant moi."
"Et toi, en sortant, tu retourneras chez ta femme, non ?"
"Oui." reconnut-il.
Ce fut le début de très beaux mois, pour moi.
Lorenzo était gentil, avec moi, toujours attentif, très prévenant pendant la journée. La nuit il venait dans mon lit. Nous nous moquions de ce que nos deux compagnons de cellule sachent pour nous. Nous mettions juste une couverture comme rideau pendant que nous faisions l'amour. Peu à peu j'ai appris quelles étaient les parties du corps où mon doux Lorenzo éprouvait le plus de plaisir à être touché, caressé, embrassé, léché : les tétons, le sexe, le cou, les aisselles... Mais lui aussi s'ingéniait à augmenter mon plaisir. C'était vraiment idyllique.
Une nuit, sans rien dire, il voulut me sucer : ce fut pour moi une vraie surprise et ce fut très bon. Cette nuit-là nous n'avons rien dit : nous ne parlions pas quand nos compagnons étaient là.
Mais le lendemain, pendant la promenade, il m'a dit : "Pourquoi tu ne me l'avais jamais demandé ?"
"Quoi ?"
"Tu sais bien..." dit-il presque avec pudeur.
"Je pensais que ça ne te plairait pas et..."
"Peu importe... Tu sais bien que je veux te voir heureux et..."
"Mais tu me rends heureux."
"Vraiment ?"
"Bien sûr. Tu ne t'en rends pas compte ?"
"Je suis très bien, avec toi. Dommage que d'ici quelques mois tu t'en ailles. Enfin, je suis content pour toi, bien sûr." se reprit-il vite.
"Tu me manqueras."
"Toi aussi. Je n'aurais pas cru pouvoir dire cela à un homme, tu sais ? Mais tu es spécial."
"Tu vas bien te trouver un autre garçon ?"
"Bah, ce ne sera pas pareil. Un comme Lino peut-être. Mais des Alberto, il n'y en a qu'un seul."
C'était le plus proche d'une déclaration d'amour qu'il ne m'ait jamais fait. Je sentais qu'il m'aimait, mais lui ne s'en rendait peut-être pas compte. Il ne pouvait pas, sans doute par éducation et par culture. C'était le très normal hétéro, convaincu qu'il est impossible d'aimer quelqu'un de son sexe. Et je ne voulais pas troubler ses certitudes.
Le jour de ma libération approchait. Et Lorenzo semblait devenir de jour en jour plus doux et passionné. Arriva la dernière nuit. Lorenzo s'offrit à moi, en silence, à l'abri de notre rideau. Il me guida en lui : pour l'occasion il s'était même procuré du lubrifiant. Mon sexe n'est pas particulièrement gros, et pourtant j'entrais en lui avec une remarquable difficulté. J'aurais renoncé, mais lui voulait. J'ai compris que c'était une sorte d'adieu. J'entrais en lui et je prenais la virginité qu'il me sacrifiait. J'étais terriblement excité et ce n'est qu'après que je me rendis compte que lui ne l'était pas. J'en fus au regret. Ne pouvant pas lui parler la nuit, j'attendis le lendemain pour lui demander pourquoi il l'avait fait, vu qu'à l'évidence ça ne lui avait pas plu.
"Tu as tort. Je ne bandais pas, mais il ne veut pas dire que ça ne m'a pas plu. Le plaisir ne vient pas que du corps. Je te voulais en moi, une fois au moins. Je le veux depuis longtemps, mais je n'en avais pas le courage. Mais je ne pouvais pas te laisser partir sans l'avoir fait."
"Pourquoi tu me voulais en toi ?" je lui ai demandé.
"Parce que ça me semblait bien ainsi. Parce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas dire par les mots. Au moins... moi pas encore."
"D'ici une heure ils viendront me chercher..."
"Tu m'écriras ?"
"Bien sûr."
"Tu ne m'oublieras pas, une fois sorti ?"
"Je ne crois pas que ce soit possible. Et toi ?"
"Moi non. Tu me manqueras, je te l'ai dit..."
"Tu me manqueras aussi..."
"Dehors... tu te trouveras un garçon." dit-il d'un ton qui me sembla presque triste.
"Qui sait... ce n'est pas dit..."
"Moi j'en ai encore pour quatorze mois."
"Nous nous retrouverons, dehors ?"
"Peut-être..." a-t-il murmuré.
Les gardiens sont venus me chercher, le directeur m'a parlé, remis l'argent gagné en travaillant, puis ils m'ont rendus mes habits et je suis sorti de la prison.
Je croyais que personne ne m'attendait, mais il y avait l'avocat de ce type. Il m'a remit un livret bancaire et m'a fait signer un reçu : il y avait un paquet de millions de lires. Il m'a demandé si j'avais un endroit où aller. Je lui ai dit que non.
Alors il m'a donné un papier avec l'adresse d'une pension : "Mon client a payé un mois pour vous là. Pour que vous ayez le temps de vous installer. Que pensez-vous faire, maintenant ?"
"Je ne sais pas encore. Me trouver un travail, une maison."
"Avec tout cet argent, vous pourriez aussi vous mettre à votre compte." dit l'avocat.
"Que voulez-vous dire ? Je n'ai ni métier ni connaissances, moi."
"Mais vous êtes jeune, vous pouvez trouver une bonne voie, je crois."
"Pourquoi un tel intérêt ?" j'ai demandé.
"Je ne sais pas, mais mon client vous est reconnaissant : vous avez sauvé son fils, vous avez fait votre part du marché. Vous avez pris sur vous son casier judiciaire."
"Bah... J'espère juste qu'il ne fera plus d'autres bêtises parce qu'il n'est pas dit qu'il trouve toujours quelqu'un disposé à payer pour lui, n'est-ce pas ? Moi, au moins, j'en ai eu assez."
"Bien sûr, je comprends. Bon, j'ai d'autres engagements, à présent, je dois vous quitter. Mais tous mes vœux, jeune homme."
Quand il fut parti, je me dirigeais vers le centre. Je m'arrêtais dans un bar et, assis à une table, j'ai pris un café. Qu'il était bon ! Rien à voir avec celui de la tôle. Je relisais la somme sur le livret : une sacrée somme. Je cherchais l'adresse de la pension sur le plan de l'annuaire téléphonique. C'était près de la gare centrale. Je décidais d'y aller tout de suite. Ils m'attendaient. Ils m'ont montré la chambre : petite mais pas mal, propre, élégante, avec douche attenante. J'ai pris une longue douche. Les banques étaient déjà fermées mais j'avais en poche l'argent gagné en prison. Je suis sorti et j'ai savouré la liberté de me promener à ma guise et jamais ma ville ne m'avait semblé si belle.
J'achetais quelques habits de rechange, mais je tâchais de limiter mes dépenses : je devais faire fructifier cet argent d'une façon ou une autre. Le soir je suis allé au bar gay où j'allais avant d'être incarcéré. Je n'y trouvais que deux vieilles connaissances. Ils me saluèrent joyeusement et me demandèrent où j'avais disparu. J'ai répondu que j'étais allé travailler dans une petite usine hors de la ville mais que maintenant j'étais revenu et qu'il fallait que je m'installe. Je n'attendais pas grand-chose de cette rencontre, j'avais juste envie de parler à quelqu'un. Ils me présentèrent à quelques-uns de leurs amis. Dont un garçon de vingt-sept ans, sympathique, appelé Domenico. Je me sentais un peu attiré par lui, mais fut-ce de savoir qu'il avait déjà un amant ou que je me sente encore lié à Renzo, je ne lui fis pas d'avances.
Nous nous sommes revus le surlendemain. Entre temps j'avais essayé de penser à ce que je pourrais faire pour vivre. Mon casier judiciaire limitait ma recherche d'emploi. L'avocat avait parlé de me mettre à mon compte, mais que faire ? Je ne savais pas faire grand-chose, moi... Un stand au marché peut-être ? Mais même pour ça il faut savoir évaluer la marchandise, passer des commandes... ça ne s'improvise pas. L'argent ne manquait pas, mais en cas d'erreur il serait dépensé et je ne pourrais plus repartir. Alors je ne devais absolument pas faire de faux pas.
Justement, c'est Domenico qui m'a donné l'idée : il m'a dit que le kiosque à côté du théâtre de l'opéra était en vente. Il appartenait à un parent à lui qui, pour raison de santé et d'âge, voulait prendre sa retraite. Mais il cherchait un acquéreur et pas un gérant, et il semblait avoir des difficultés à en trouver un.
Je lui ai demandé combien il en voulait : tenir un kiosque, j'ai pensé, ne devait pas être si difficile. Et si ce type travaillait un mois ou deux avec moi, il pourrait m'apprendre les trucs du métier...
Domenico s'est intéressé à la chose, il m'a fait rencontrer son parent, nous avons discuté. Et finalement, vers la fin du mois, nous avons signé le contrat. J'ai payé un autre mois à la pension, j'y étais bien.

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Un cahier de prisonnier (4/12) de Andrej Koymasky
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