Je m'appelle Lukas, suis d'origine allemande et je vis à Paris où je travaille dans la haute-couture. J'ai quarante-huit ans et je suis encore très mignon, blond cendré aux yeux bleus.
Il y a un an, un jeune couple, avec deux enfants, s'est installé dans l'appartement près du mien. Ils sont venus se présenter et je leur ai offert l'apéritif. Ainsi, j'ai appris que Cédric avait vingt-sept ans, qu'il était ingénieur et travaillait beaucoup avec l'Allemagne. Il m'a demandé si, de temps en temps, je pourrais l'aider pour des traductions de documents professionnels.
Une semaine plus tard, vers dix-neuf heures, Cédric sonne à ma porte. Il arrive directement du travail, il a besoin de mon aide. Il fait orageux en cette soirée de mai, je lui offre une boisson fraîche. Il retire sa veste et sa cravate, puis, une fois la traduction finie, on discute. Il me demande si ce n'est pas trop dur de vivre seul dans un si grand appartement et je lui réponds que, depuis trente ans, j'assume mon homosexualité et la solitude qui l'accompagne. Les jeunes gens d'aujourd'hui sont spontanés, sans complexes et il me dit : « Ah ! Vous êtes pédé, remarquez qu'avec ma femme on s'en doutait un peu, vous en avez le look ! » Puis, il parle de lui. Il est heureux de son boulot, de ses enfants, ce qui le gêne un peu c'est que depuis la naissance de son deuxième enfant, sa femme est débordée et semble moins intéressée par le sexe. Alors, sur le même ton, je réplique :
— Si vous avez besoin qu'on s'occupe de votre sexe,
je suis à votre disposition !
Il éclate de rire :
— Les tantes, très peu pour moi, je ne pourrais pas vous toucher !
— Mais essayons, et vous verrez, quelques caresses bien placées, une bonne pipe, ça vous ferait du bien !
— Oui, mais alors, je me laisserais faire ! Moi je ne touche pas !
Je comprends que c'est le moment, et qu'il se laisserait peut-être bien faire. Alors je me lève en le faisant se mettre debout
et je touche sa braguette.
— Vous voyez je ne bande pas, un mec ça ne m'excite pas !
— Laisse-toi faire, ferme les yeux et tu pourras imaginer que c'est la femme de tes rêves qui te donne du plaisir !
Je souris parce que du haut de son 1m85, les bras ballants, il est là, les yeux fermés. Je défais sa ceinture, sa chemise. Pantalon et caleçon sont sur ses chaussures. Mes mains tremblent en caressant ce corps splendide de jeune mâle. Il est musclé, très mat de peau et une forêt de poils recouvre sa toison, son ventre, ses jambes. Son sexe est pendant sur de grosses couilles. Je le pelote doucement.
De sa grosse voix il me dit :
— Arrête, ça suffit !
Il a toujours les yeux fermés, je m'accroupis et suce sa queue, j'ai peur qu'il n'ait plus envie. Il faut l'amener au point de non-retour.
Sa queue durcit et prend une belle proportion.
Je pompe comme un dingue, je caresse ses grosses noix,
il se tend, il gémit, il appuie sur ma tête pour imprimer son rythme, car maintenant c'est lui qui baise dans ma bouche. Il ralentit, fait faire des rotations à sa bite dans ma bouche, puis il accélère, il crie, oui ! Il crie, et je suis gratifié de giclées de foutre épais et amer et si abondant, que je m'y prends à deux fois pour tout avaler. Je me relève, il reprend ses esprits et ouvre les yeux en disant :
— Mais c'est pas vrai ! Incroyable, le bien que ça m'a fait, c'est toujours comme ça avec les homos ?
Je réponds que ça dépend de l'excitation, du talent du suceur, et je souris quand je l'entends dire :
— Ah oui ! C'est comme avec les nanas, il y a aussi des tocards !
Pendant un mois j'ai eu l'impression qu'il m'évitait,
puis je l'ai rencontré dans l'ascenseur :
— Alors plus de traduction ?
— Je n'ose pas, et puis j'ai peur de craquer !
Le soir même, il sonne à ma porte et s'engouffre dans mon entrée :
— Chut ! Je n'ai pas trop de temps, mais j'ai envie que tu me refasses ce que tu m'as fait l'autre jour !
Cette fois, je l'ai fait mettre à poil. Il m'a demandé de ne pas me dévêtir, lui ne me touchait pas, et là, je l'ai léché, tandis qu'il était allongé sur le lit, les mains derrière la tête. Pas un centimètre de sa peau n'a été oublié, je l'ai sucé, aspiré. Pour la première fois de sa vie, il s'est fait bouffer les couilles et le cul.
Il gueulait, se tortillait et j'ai terminé par une pipe magistrale.
Cette opération se répète une fois par mois, parfois un peu plus. Souvent, je suis à sa merci : je ne dois pas me déshabiller, je ne dois pas essayer de l'embrasser, je suis l'instrument de son plaisir. Ça durera le temps que ça durera, mais je suis tellement heureux de donner du plaisir à un hétéro, viril, beau mec, qui me laisse jouer de son corps et de son sexe. Ma récompense, c'est son cri de plaisir et cette liqueur épaisse que je bois comme un élixir de jeunesse.
(récit trouvé sur le net)...