Dans la rue de la gare à NANTUA, la belle villa de Jean et Mathilde comporte trois niveaux :
- un rez-de-chaussée occupé par le cabinet médical de Jean,
- un premier étage, vide depuis le décès de la mère dudit Jean et grand-mère de Marc : il est composé d'un grand appartement et d'un studio communiquant, lequel studio va désormais être habité par le jeune homme,
- un second étage, lui aussi avec appartement et studio : réunis, ils forment un vaste domicile pour Jean et Mathilde, avec une décoration de meubles anciens et d'autres modernes de l'époque des années 40.
C'est dans le petit-salon/bibliothèque de cette dernière zone que Jean et Marc sont enlacés face à face, s'embrassant tendrement, queues se chevauchant,
le premier en robe de chambre ouverte et le second totalement nu, adossé contre le meuble d'acajou aux étagères remplies de livres.
La sonnerie du téléphone vient mettre un terme à la conjonction des corps.
Jean va répondre à un client méprisant du fait que le tour de garde est, pour ce week-end, confié à l'autre médecin de la cité.
Comme la conversation dure un peu, Marc se courbe pour ramasser son peignoir et les slips qui traînent au sol. Devenu déjà bien vicieux, après les initiations de Mathilde, il renifle le dessous de soie du Docteur, tout en descendant au premier pour gagner le studio qui vient de lui être affecté.
Ne doutant pas que son oncle vienne le rejoindre à l'issue de son entretien téléphonique, Marc laisse les portes entrouvertes, défait la courte-pointe de son lit et s'enfonce, toujours nu, entre les draps.
Quant Jean arrive, il lui sourit et lui tend les bras, le laisse retirer son vêtement soyeux et l'accueille à ses côtés, plein de désirs et d'émotion.
Lors de ses premières étreintes avec Marc, Mathilde avait été rapidement très sexuelle.
Entre les deux hommes, il en va différemment ... car chacun d'eux est fasciné par l'autre, pris par un élan amoureux.
Ils se caressent le visage, échangent des baisers langoureux, passent doucement une paume de main sur leurs torses .... Jean séduit par celui imberbe de son neveu et ce dernier, par la virilité velue de la poitrine du "tonton".
Tout cela est d'une merveilleuse tendresse, fait frissonner les chairs, conuit à des gémissements communs, à des "Chéri", des "Oh ouii, amour" plus empreints de sincérité et de profondeur que ceux émis, les jours précédents, entre Mathilde et Marc.
La récente déclaration de guerre est oubliée : tout est calme et volupté dans cette chambre à l'intimité feutrée.
Sam 14 Fév 2009 - 16:37