Chapitre 12 - Céline et le renard
Yves a l'impression que Pierre s'est vraiment endormi à ses côtés, ou alors, il fait bien semblant, merde, se dit-il !
L'ombre approche du lit lentement et ferait peur aux garçons s'ils ne savaient qu'il s'agissait d'un policier, juste un peu pervers sans doute...
L'ombre de l'homme a fait le tour de la pièce sans bruit, sa lampe s'allumant vers le cabinet de toilette, sous l'escalier et, cette fois, balayant sous le lit. Riche idée d'avoir déménagé Ray !
L'ombre s'est alors approchée du lit, et après avoir vérifié que les jeunes gens dorment bien, il a descendu le léger drap qui les recouvre, très très doucement, pour ne pas les éveiller.
Yves et Pierre ont mis des boxers très ouverts, expressément pour être aguichants, avec des jambes larges qui ne cachent pas grand chose de leur anatomie, ce que découvre vite la lampe de l'intrus.
Cette fois, on dirait que le policier est plus intéressé par Pierre qu'hier, et c'est à son boxer qu'il s'attaque, ouvrant l'unique bouton qui cache encore la nudité de celui-ci.
Comme la veille, l'Inspecteur caresse d'un doigt léger le membre de Pierre qui répond très vite à cette sollicitation, les ronflements se muant en grognements de satisfaction semble-t-il...
Yves pense : « pourvu que ce nigaud n'en fasse pas trop ! », mais il se rend vite compte que la même chose qu'avec lui hier va se passer là, sous ses yeux à peine fermés par des cils entrouverts. Pierre, lui, les a fermés carrément, se laissant aller au plaisir procuré. Le policier s'est agenouillé de son côté et, ayant posé sa lampe, se met à lécher doucement la hampe qui s'offre à ses désirs, faisant gémir un peu Pierre dans son « sommeil ». Voyant que cela ne réveille pas le dormeur, le policier continue ses audaces et prend en bouche cette belle queue qui s'offre à sa gourmandise : Yves n'en croit pas ses yeux !
N'en pouvant plus, Pierre grogne de satisfaction, et semblant parler dans son sommeil, il dit entre ses dents : « arrêtes Yves, que me fais-tu là ? Je vais jouir... », et l'instant d'après, il arrose la bouche gourmande de l'homme qui n'a pas reculé, avalant le nectar ainsi offert.
Après avoir grogné encore de satisfaction, et repus, Pierre se tourne sur le côté et... s'endort pour de bon !
Yves sent que ça risque d'être son tour à présent et, en effet, ayant ramassé sa lampe, le visiteur fait doucement le tour du lit pour s'agenouiller à son côté, attaquant aussitôt le deuxième boxer-au-trésor !
L'homme n'a même pas besoin de ses doigts pour faire bander Yves car, dès que le bouton est ouvert, sa jeune queue se dresse toute droite et fière, excité qu'il a été par le spectacle qu'il vient de voir...
Comprenant que son « dormeur » ne dort pas, l'intrus met aussitôt une main sur la bouche d'Yves, et l'autre lui enserre les couilles à lui faire mal :
- Surtout, ne crie pas, jeune homme ! Je ne te veux aucun mal, juste te faire du bien au contraire. Tu ne crieras pas ? Ton compagnon dort.
- Oui, fait Yves de la tête, les yeux grands ouverts à présent, qui êtes-vous ? chuchote-t-il.
- Je suis Renard, le prisonnier évadé, ment le policier, mais n'aie pas peur de moi, je ne te ferai pas de mal. Je veux juste te sucer, car j'adore ça, tu veux bien ?
- Me suc... on m'a jamais fait ça !
- Tu verras, c'est très bon, laisses-toi faire, et ensuite je partirai et te laisserai dormir, ok ?
Le garçon lui ayant fait un signe d'assentiment de la tête, le pervers se met à le sucer, mais sans autant de précautions qu'avec le dormeur, puisqu'il sait que celui-ci ne dort pas, et lui triture les tétons d'une main, tandis que l'autre le caresse partout, des pieds à la tête.
A ce traitement, Yves essaie de résister un moment, mais, n'en pouvant plus de plaisir, il se laisse partir dans la bouche du visiteur qui se délecte une nouvelle fois du nectar de cette jeune semence qu'il croit vierge de surcroit.
Yves a gémi doucement, et ses reins se sont cambrés sous les secousses de la jouissance, tandis que son suceur n'en perd pas une goutte, le calmant même par ses « lècheries » post-jouissance...
Pour jouer à fond le jeu du prisonnier évadé, le policier demande à Yves s'il a de quoi manger, et après que celui-ci lui eut tendu un paquet de gaufres, il le remercia et lui dit de se recoucher, qu'il n'avait rien à craindre de lui. Sur cette déclaration, il remonta l'escalier et reparti par où il était venu, après l'avoir assuré qu'il reviendrait la nuit suivante pour remettre ça et manger quelque chose. Yves lui sourit et lui dit qu'il est d'accord « car il a bien aimé ça » !
Dans son grenier, Ray a entendu Céline se coucher, et sans doute Collier aussi car il a sauté du lit, allant vers la porte en miaulant fort !
Ray, surpris, a sauté du lit lui aussi et, se rendant compte que Céline ne pouvait pas ne pas avoir entendu, il s'est placé derrière la porte, prêt à toute éventualité.
Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre sur Céline qui allume la lumière aussitôt, ce à quoi ne s'attendait pas Ray un peu surpris :
- Eh bien, mon pauvre Collier, dit Céline au chat qui s'entortille dans ses jambes, les garçons t'ont donc enfermé ici, ces grands distraits ? Mais qu'est-ce qu'il sont venus fabriquer ici ?
- Ils sont venus me cacher, répond Ray en se montrant, mais je vous en supplie, ne criez pas ! dit-il encore en fermant la porte, excluant toute fuite pour Céline.
- Qui... qui êtes-vous ?
- Un ami d'Yves, rassurez-vous Céline : je m'appelle Ray et je...
- Ah d'accord, vous êtes Raymond Renard l'évadé ! Ainsi, l'Inspecteur avait raison l'autre jour : vous n'étiez pas loin.
- En effet, sourit Ray, et votre fils, qui est un garçon charmant, a pris soin de moi durant tout ce temps dans sa cabane.
- Je me disais aussi que cet engouement pour la cabane et toute cette nourriture qui disparaissait ne pouvait pas être pour ce seul chat ! sourit Céline. Je n'étais pas tout à fait dupe, quoi qu'en pense sans doute mon fils. Mais venez me raconter tout cela en bas, après tout, car ici ce n'est pas bien agréable.
Et Céline, avec autant de naturel que l'avait fait son fils Yves, sembla dès cet instant avoir adopté la cause de l'ex-prisonnier, lui offrant une tasse de café dans sa cuisine, puis l'entraînant au salon pour qu'il lui raconte ses aventures.
Ray lui raconte tout alors, sauf les expériences sexuelles qu'il a fait vivre à son fils et son neveu, bien entendu. Tout cela fit bien rire Céline, surtout quand elle se rendit compte que c'est le policier qui était berné : on a toujours un peu envie de « rouler les flics » pas vrai ?
Un bon moment est passé, et après le café est venue la liqueur, Céline n'en ayant pourtant pas l'habitude, et Ray l'ayant perdue en prison. Aussi, après deux petits verres d'un bon « pequet » (alcool blanc à Liège), ils se sont irrésistiblement rapprochés sur le divan qu'ils partagent, et après un moment de silence, Ray a osé un baiser, timide d'abord, et de plus en plus torride ensuite !...
Céline, qui trouve ce garçon plus que charmant, et émoustillée par l'alcool, s'abandonne à ces bras costauds qui l'accueillent si tendrement. Bientôt, son chemisier glisse à terre, bientôt suivi de son soutien-gorge que Ray a dégrafé sans mal d'une main, tandis que l'autre caresse le corps de son hôtesse.
Les seins menus de Céline, très sensibles, épousent parfaitement les paumes de Ray qui ne se souvient pas d'en avoir vu de si mignons, et c'est tout naturellement qu'ils se met à les embrasser puis à les sucer, au plus grand plaisir de Céline.
Pourtant, elle se reprend un peu, juste le temps de lui chuchoter un : « viens dans ma chambre, nous serons mieux... », et le guidant par la main, ils quittent le rez de chaussée où on pourrait les voir de l'extérieur, pour rejoindre la chambre de Céline au premier étage.
Là, c'est la passion qui se déchaîne aussitôt entre ces deux jeunes gens, même si Céline est un peu plus âgée que Ray. Sa longue abstinence la rend fébrile, et c'est très vite qu'elle dit à Ray : « viens ! », en écartant ses jambes, s'offrant à son nouvel amant qui n'hésite pas et plonge aussitôt sa queue raidie dans ce fourreau chaud et humide, tirant un gémissement à Céline qui s'accroche à lui et vibre sous l'assaut du mâle...
Il ne faut que quelques minutes pour que Ray monte au 7ème ciel, tandis que Céline gémit de plus en plus, marquant de ses ongles le dos de Ray qui ahane de plaisir sur elle. Dans un cri, il se lâche et déverse sa semence abondante par quelques saccades que Céline ressent jusqu'au fond d'elle-même et qui la satisfont pour le moment.
Ray tombe épuisé à ses côtés, puis la caresse à nouveau plus légèrement, voulant la garder chaude pour un retour à l'assaut dès qu'il aura repris un peu de forces.
Ray n'a plus connu de femmes depuis longtemps, certes, mais Céline est douce et s'abandonne un peu comme le fait son fils à qui il pense un instant seulement...
L'instant d'après, ses baisers parcourent le corps de sa compagne qui frémi à nouveau sous les caresses de cet amant qui semble savoir y faire, bien qu'un peu pressé.
Ray, même s'il manque d'expériences féminines, sait ce qu'il faut faire à une femme, et ses lèvres le conduisent à d'autres lèvres, et un petit bouton de rose se tend vers elles, innervé par les caresses sur les seins de Céline qui se tend un peu en arc de cercle, tandis que Ray la lèche avec gourmandise, prenant goût à la chose.
Il ne faut pas longtemps pour que Céline gémisse un : « prends-moi... », qui l'invite à la pénétrer, ce qu'il fait avec douceur, cette fois, tout étonné de se trouver dans cet endroit humide et chaud, lui qui a plutôt l'habitude de fourreaux plus serrés !
Pourtant, il pompe tout ce qu'il peut, tout en embrassant Céline et en lui pelotant les seins qu'elle a très sensibles.
Il est sans doute trop doux maintenant, car Céline réclame plus de vigueur, et dès lors, c'est avec ardeur que les coups de queue de Ray labourent cette chatte humide et chaude ainsi offerte à son sexe prêt à exploser à nouveau, mais qu'il retient tant qu'il peut, espérant que Céline le rejoigne assez vite...
Celle-ci, après un pompage actif de longues minutes, vient enfin rejoindre Ray au septième ciel et crie : « ouiiiiiiiii ! maintenant ! », et il se lâche aussi, dans un grand cri rauque de mâle en rut, lui envoyant sa jouissance au fond d'elle en longues et puissantes rafales, tandis que lui-même se sent comme « pompé » de l'intérieur par les muscles internes de la jeune femme qui a du répondant après une longue abstinence.
Quelques instants plus tard, la pression tombée, ils sont côte à côte sur les oreillers et se caressent mutuellement, tout en se disant des choses tendres...