Autant la sueur des aisselles de Pierre et la mouille de son gland m'avaient désagréablement surpris dans les premières secondes de leur becquée,
autant la semence du même ravit mon palais dès son jet dans ma gorge.
A l'avenir, j'aurai l'occasion de déguster divers spermes et d'adorer le goût de certains d'entre eux, mais aucun ne dépassera en saveur celui de mon initiateur.
Pour l'heure, le nectar de mon amant, le premer qu'il m'offre, le premier que je reçois d'un homme, me paraît un yaourt des plus suaves et onctueux; je le fais tournoyer dans ma bouche pour mieux en apprécier toutes les richesses et la robe, comme on le dit d'un grand cru.
De son côté, Pierre semble apprécier mon suc - dont il s'est déla abreuvé en après-midi - , en sorte que, lui et moi, nous maintenons notre 69 et gardons le sexe de l'autre entre nos lèvres jusqu'à tarissement des sources de vie.
Passant sous la couette, nous nous enlaçons tendrement, jambes entremélées, mains sur nos visages, nos torses ou nos fesses. Et nous entamons ainsi une période de "mi-temps " pleine de mots d'amour, de perspective et promesse d'un avenir radieux, de caresses très douces par simples frôlements des doigts ou des lèvres.
Nous souriant, nous fixant du regard, nous manifestons un immense bien-être , mais aussi la profondeur de nos sentiments.
PIerre ne cesse de répéter son bonheur inespéré d'avoir fait ma rencontre, ce dont je me faIs l'écho.
Il dit aussi, avec un sincérité émouvante, que la Confrérie appeléee C.I.A. pourra nous apporter des plaisirs sexuels, nous apprendre des sensations inconnues, nous faire vivre des expériences ntiéressantes ... mais que rien ne vaudra jamais la communion de notre duo tel qu'elle se déroule en ces instants mêmes.
Mais, nos sexes se déroulent eux aussi, durcissent et vibrent l'un contre l'autre : C'est la fin de la mi-temps