PROLOGUE
Nous sommes en après-midi du 3 Septembre 1939.
Depuis le frêle clocher de l'Eglise du GRAND ABERGEMENT (Ain) s'envolent les sons d'un glas ou, plus exactement, d'un tocsin :
on n'annonce pas une sépulture ni la mort du Pape ... mais la déclaration de guerre..
En recherche de champignons sur les hauteurs des "Plans d'HOTONNES", Marc - un adolescent d'à peine 15 ans - est surpris par les tintements; rapidement amplifiés par la musique de toutes les cloches alentour et l'écho des Monts du RETORD.
Sans qu'il ait à questionner le vieux Jules, son compagnon de cueillette, paysan du coin et ancien combattant de 14/18, Marc obtient aussitôt de lui la réponse à son interpellation :
"Ben, nous y voila. Les "Boches" vont encore prendre une raclée".
Sur ce, les deux hommes descendent lentement vers le village...
A mi-chemin, Marc serre la main noueuse de son aîné et le laisse regagner sa ferme.
Un peu plus bas, il franchit le portail d'une autre ferme, aménagée depuis plusieurs années en maison de campagne par ses parents, son oncle Jean et sa tante Mathilde.
Après avoir déposé chanterelles et autres trompettes de la mort sur la table de cuisine, Marc passe dans la salle de séjour dont une porte vitrée donne accès à une terrrasse fleurie avec vue magnifique sur la combe du VALROMEY..
Parvenu sur le seuil, le gar)on s'arrête :
interdit, se demandant s'il ne rêve pas, il ne peut réprimer un "oh".
Or ce n'est pas la splendeur du panorama qui provoque l'ébahissement du jeune homme ... mais le fait que, vautrée sur une chaise-longue, sa tante Mathilde, se caresse avec volupté
La robe/tabier de la Dame est totalement déboutonnée; ses seins et ventre sont offerts aux derniers rayson du soleil,
tandis qu'une de ses mains palpe l'un des mamelons en forme de poires et que l'autre s'active sous le tissu d'une culotte noire.
Apparemment beaucoup moins gênée par la situation que son neveu,
Mathilde lui sourit et susurre un "Viens".