Les AMOURS d'ALEXIS
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PROLOGUE
"On n'a pas tous les jours 20 ans" ni la chance, en ce jour-anniversaire, d'être initié à l'amour au masculin et de faire connaissance avec l'homme de ses rêves.
Bien sûr, je n'avais pas attendu ce temps-là pour me prodiguer des caresses, me masturber et, même, utiliser le vibro-masseur de feue-ma mère ..... mais, pour autant, je n'avais fait aucune rencontre, ne m'étais pas adonné à des "touche-pipis" avec mes camarades de lycéee ou de fac et, dans ma conscience tout du moins, n'avais pas été dragué par de beaux hommes mûrs tels que ceux sur lesquels je fantasmais.
D'ailleurs, je m'étais exclusivement consacré à mes études, de Droit maintenant, et, sans en éprouver le carcan, me trouvais étroitement surveillé, dans mes emplois du temps et sorties, par la grand-mère qui, au décès accidentel de mes parents, était venue m'élever à l'appartement familial de LYON.
Or, elle avait décidé, mes 20 ans survenus, de regagner sa propriété de l'ARDECHE pour me laisser "vivre ma vie" ..... avec le bénéfice des importants revenus locatifs de l'immeuble hérité de mes géniteurs et au premier étage duquel se trouvait mon vaste logis.
C'est ainsi, qu'au retour de la gare Perrache où Mère-Grand prit son train, traversant la place Carnot au niveau de la rue Victor Hugo, je fus légèrement heurté par une Mercédés qui, ayant ripé sur le sol humide, ne put s'arrêter avant le passage-clouté que j'empruntais.
Nullement blessé, je fis signe et sourire au chauffeur sans bien le discerner. Stoppant son véhicule et en descendant, l'homme vint à moi, s'excuxsa et me demanda si je nétais pas commotionné.
C'est alors que, nos regards se croisant, une sorte de flash pasa entre nos yeux, les irradia. J'eus alors le sentiment que l'homme de mes attentes était là et ce sont nos amours que je vais désormais décrire au présent.