Pierre souffle sur moi le chaud et le froid.
Tantôt je suis son amour, celui auquel il prodigue de la tendressse en me limant doucement et me donnant des baisers enamourés ,
tantôt, je suis sa "pute", son valet - non plus de coeur mais de cul - qu'il baise avec un véritable acharnement de la bouche ou de la "chatte".
A vrai dire, je ne sais plus très bien où j'en suis et ne peux plus guère raisonner. Je me donne complètement. Esclave de mes sens, j'offre mon corps et en jouis de toutes parts, deviens femelle dans la volupté comme dans le "hard".
Alors que, 24 heures auparavant, j'étais puceau, mon adaptation au- sinon ma quête du - vice est aussi inattendue que surprenante.
Bien sûr, je suis incapable de l'analyser en ce moment et ne le percevrai que plus tard.
Pour l'heure, sur le lit de gynécologie, je ne suis qu'une sorte de pantin qu'alternativement, Pierre cajole ou transperce de son dard.
Pour un homme qui prétend avoir été frustré pendant plusieurs années, il agit avec une maestria et une endurance admirables : le manque ne lui a rien fait oublier; il l'exacerbe au contraire.
Il est vrai que mon érection constamment maintenue, mes gémissements, râles et cris très sonores quand je n'ai pas la bouche pleine du "plug" en nacre ou de la bite du Maître,
tout cela n'est que provocation pour inviter celui-ci à poursuivre et à réaliser pleinement qu'il vient de trouver en moi l'amant très aimant et le partenaire docile dont il rêvait.
Toujours est-il que Pierre fait durer le plaisir plus d'une heure durant et que, finalement, il se libère dans mes entrailles en entendant les deux femmes clamer leurs orgasmes à l'autre bout de la terrrasse.
Quand la crème de mon amour - si délicieuse à déguster buccalement -
inonde mes parois anales, je jouis aussi avec une force telle que mon cou est arrosé de mon jus séminal.
C'est, désormais, le temps du thé.
Elodie le sert sur la terrasse où les deux couples homosexuels ont, chacuns de leur côté, épanché leurs humeurs.
Et, comme pour le déjeuner, cette pause est bourgeoise : tisane de CEYLAN, muffins, petits doigts en l'air pour les Dames, conversation sérieuse du quatuor sur les études universitaires de la jeune fille/servante et de moi-même.
Avant qu'hommes et femmes soient à nouveau séparés, Pierre tient à exposer les résultats de ses prouesses : je suis donc à nouveau couché sur le "pieu" médical, normalement réservé aux femmes enceintes, et emmanché rapidement du god précieux.
Lorsque Pierre le retire, mon cul demeure très ouvert.
A l'aide d'une petite loupiote, Hélène et Elodie ont alors l'honneur de mater mon antre et d'en contempler les parois de soie rouge nappées du blanc de la semence laissée par mon bo-quadra.
De concert, les deux lesbiennes déclarent que je suis désormais prêt à assouvir les fantatsmes de mon amour et ceux des membtres de sa C.I.A. Elles m'en font compliment avant de se retirer à l'intérieur du manoir.
Pierre m'embrasse amoureusement, prend doucement ma main, et m'emmène dans un très beau salon où, face à une cheminée ancienne, nous nous allongeons enlacés sur un large canapé.
Sam 7 Fév 2009 - 22:22