Entrant dans le restaurant, le garçon vint directement vers nous et s’adressant à mon compagnon lui dit, « Votre table comme d’habitude Monsieur Charles ! »
- Oui Marc ! Si elle est libre.
Une fois installé à table, Charles me dit, « Je viens tous les jours à midi prendre mon repas ici les prix sont démocratiques et surtout cela m’évite de me préparer à souper en rentrant après le travail ».
- Vous vivez seul ?
- Oui c’est un choix que j’ai fait ! Mais j’espère qu’un jour quelqu’un entrera dans ma vie.
Le contact était facile avec cet homme et notre conversation ressemblait étrangement à celle de deux amis.
Pourtant il devait y avoir entre nous une grande différence d’âge.
- Tu as quel âge Charles ? Je peux me permettre de te tutoyer ?
- Oui bien sur, c’est plus sympa, j’ai trente six ans, et toi ?
- Moi j’ai soixante quatre ans.
- Tu ne fais pas ton âge ! Je te mettais cinquante cinq ans au plus.
- Hé non ! Maintenant je suis dans le clan des vieux.
- Tu crois vraiment que l’âge peut devenir un handicape dans la vie ?
- Non ! Du moins je ne veux le croire car je ne me sens pas vieux et j’ai gardé un esprit parfois très gamin.
- Moi dans mes rapports avec les autres, quand il y a un fil conducteur, l’âge n’est pas un obstacle.
Tout au long du repas, nous ne cessions de jacasser et plus nous parlions, plus je trouvai cet homme attachant, il devait être agréable de le compter parmi ses amis.
Son visage exprimait la franchise et l’honnête car pas une fois en parlant son regard ne s’était dérobé au mien, il y avait chez lui un je ne sais quoi qui me fascinait, peut-être sa voix douce et suave.
Alors que nous prenions le pousse-café, tout en parlant de placements bancaires, je lui confiai que j’avais un petit capital que j’aimerai investir dans un bon placement sans prendre de risques, aussitôt son visage s’éclaira d’un sourire malicieux.
- Donc ! Si je comprends bien, tu souhaiterais ma participation pour faire gonfler ton petit magot ?
- Oui c’est une façon très imagée pour le dire, et dans la foulé des mots je me mis à rire.
- D’accord !
Je faisais tournoyer les glaçons dans mon cointreau avant de le porter à ma bouche tout en lui parlant, mais grande fut ma surprise quand soudain son pied déchaussé vint se pose entre mes cuisses, j’en avais le souffle coupé.
Avait-il deviné que j’aimai les hommes ? Pourtant rien dans mes propos ne l’avait inviter à supposer que …, pourtant son pied patouillait mon sexe de plus belle sous son regard aguicheur, j’étais un peu gêné car c’était la première fois que je vivais cette situation.
D’autant qu’il se rendait compte que je ne restai pas de marbre à cet attouchement.
- Cela ne semble pas te déplaire à en juger par le relief de ton capital.
- Arrêts Charles, on pourrait nous voir, tu veux me conduire où là ?
- Pourquoi pas chez moi !
- Tu désirs vraiment faire l’amour avec moi ? Mais je serai bien ton père.
- Didier depuis que je te vois à la banque, je flippe sur toi, sans que tu le saches ton invitation à dîner était l’occasion rêvée pour me retrouver seul avec toi.
- D’accord ! Et si je te suis que vas-tu puiser en moi ?
- L’accomplissement d’une relation qui me fascine, je te désir tellement.
- Tu es fou ! Mais j’ai terriblement envie de partager ta folie.
Ven 13 Fév 2009 - 20:18