La mère de Jacques est une vieille Dame tout à fait charmante : Elle est le type de la gentille grand-mère avec chignon réunissant ses cheveux blancs, bésicles sur le bout du nez.
Elle doit sans doute s'avérer bonne conteuse d'histoires pour les enfants et excellente cuisinière; pour les gâteaux et confitures notamment.
Mais elle n'est pas aussi sourde que son fils cadet le laissa entendre et loin d'être sotte.
Consciente de l'homosexualité du rejeton, elle l'a toujours respectée ... tout en étant ravie que l'entrée dans les ordres de celui-ci ait été de nature à empêcher des bruits sur un célibat curieusement prolongé.
A plusieurs reprises, elle reçut l'homme mûr et marié que Jacques rencontre de temps en temps, sans poser de questions indiscrètes sur les longs isolements des deux hommes dans la chambre du fiston.
Bien sûr, le jeune âge de Marc la surprend, sans pour autant l'inquiéter : elle sait en effet que, très soucieux de discrétion et fort respectueux, son propre garçon ne se hasarderait pas à des actions insensées.
Au 1er étage de la villa, Jacques et Marc prennent possession de leurs chambres : elles communiquent et ont une salle de bains commune où, après avoir déposé leurs petites affaires, ils se rafraîchissent la frimousse, avant de decsendre rejoindre la "Granny" au rez-de-chaussée, de faire avec elle trois parties de "bataille", puis de dîner en se régalant d'un succulent "boeuf-mode" et d'une délicieuse tarte aux pommes.
Grand-Mère se couche tôt et, selon la tradition, Jacques va lui faire un petit "bisou" dans son lit.
Cette fois-ci, il est accompagné de Marc, très attendri par ces marques d'affection et la souriante aïeule, assise dans son lit en chemise de nuit avec collerette.
Alors que les deux amis remontent à leurs chambres, Jacques se colle derrière Marc, lui fait un baiser dans le cou et lui murmre : "J'aimerais bien que, toi aussi, tu viennes m'embrasser sur mon lit".
Pudiquement, les deux amis prennent une douche séparément, l'Enfant de Choeur en second.
Quelques instants plus tard, en pyjama rayé, il frappe à la porte de son prêtre vénéré, la pousse et la referme doucement, approche lentement du haut lit d'autrefois sur lequel Jacques est allongé, tête bien relevée par d'épais oreillers.
Tose nu, imberbe et musclé, il ne porte qu'un caleçon dont la bosse est délà prometteuse.