Servir secrètement la Patrie en temps de guerre, être considéré come un adulte par ceux qui lui conseillent de jouer les espions "à la barbe" d'un Officier allemand,
quoi de plus émoustillant pour un adolescent de 16 ans et de nature à le rendre super-fiérot!
Certes, quelques hésitations pourraient être de mise si le Militaire était une vieille baderne, adipeuse et ventripotente .... mais Hans est un très bel homme, au physique de qualité supérieure à ceux de Jacques et Jean, pourtant loin d'être laids.
La seule crainte de Marc est donc de ne pas savoir jouer les puceaux, dans un premier temps tout du moins .
En effet, il ne lui faut pas donner l'impression d'être un garçon déluré couchant avec n'importe qui et ne pas créer auprès de l'amant à venir les soupçons de liaisons parallèles avec quiconque.
Toutefois, le jeu plaît au garçon dont l'intelligence est suffisammnt connue de ses oncle et Vicaire pour que l'un et l'autre aient confiance dans la "partitition" confiée à leur cher Marc.
Lorsque le Teuton amène ses valises à la villa des Jean/Mathilde, le récent bachelier, désormais en vacances, s'empresse de porter aide à son nouvau voisin.
Il remarque aussitôt que le Gradé n'est pas insensible à ses charmes juvéniles et, sans le peloter vulgairement, prend quelques plaisirs à le frôler,
à le remercier et lui sourire de manière ambigue.
Tout est adorablement progressif, d'autant que Marc joue à merveille les ingénus .... sans pour autant masquer une sympathie affective qu'il porte peu à peu au superbe trentenaire .... sympathie qui, d'ailleurs, n'est pas totalement feinte.
Comme les beaux jours sont arrivés, Mathilde et Jean décident de gagner leur propriété d'été dans le VALROMEY, au GRAND ABERGEMENT .... là où, précisément, Mathilde dépucela son neveu (cf. premiers épisodes).
Mais, au prétexte des services religeux que Marc doit poursuivre aurès de son Vicaire, l'Enfant de Choeur n'est pas de la transhumance :
il s'agit évidemment d'un plan concerté pour laisser le garçon seul dans la maison en compagnie du Germain, Jean ne devant ouvrir son cabinet médical que quelques matinées ou après-midi en semaine.