Vieillir parmi les jeunes .

Vieillir parmi les jeunes hommes.

J’ai  maintenant  58 ans et  vécue pas mal d’aventures   amoureuse avec de jeunes hommes.  Depuis quelques temps les rencontres  se font différemment.  J’ai mûri, peut-être vieilli, et si je demeure  encore apparemment  désirable pour une majorité d’homme. Les  jeunes éprouve pour moi  un désir tout ce qu’il y a de plus  ordinaire, en peu à l’image de l’envie légère que procure  chez nous  la vision d’un beau fruit lorsqu’on n’a pas vraiment faim,   rien de comparable  avec le feu de la passion ou la flamme du désir  volage.  Il faut en prendre  son parti. Je dois donc m’attendre les prochaines années a de grande difficulté pour conquérir de beau jeunes hommes.  Bien sur, je pourrai toujours me tourner vers  des minets  professionnelle,  aussi sensuelle que peuvent être mes relations cela ne peut les combler. Il y a toujours de l’amour- propre dans l’amour ; parfois même  il n’est fait que de cela.

J’ai toujours aimé, au moins autant que la sexualité elle-même, la recherche d’une rencontre et la satisfaction d’une réussite.  Rien ne m’excite davantage que le premier regard, quand on lit dans les yeux  de l’autre qu’il est intéressé et qu’il imagine à son tour ce que j'ai en tête.  

J’aime les premiers  mots échangés, en apparence  banals, mais recouvrant  très superficiellement un autre discours.  

J’aime les ruses et détours par lequel on tente de conduire l’autre là ou l’on a décidé de l’attaquer, chez soi, au sauna, à la terrasse d’un café, dans la voiture, au bord d’une route  ou  près d’un bois.

J’aime la découverte complète du corps, le moment  d’hésitation et de trouble  quand la main se met à fouiller dans le pantalon, pour trouvée un sexe qu’elle espère toujours  lourd et puissant.
 
J’aime  même la déception  qui accompagne la découverte d’un sexe modeste.    

J’aime  le changement de perspective  dans mon esprit, passant souvent  de l’envie d’être pénétré  à la décision  de prendre  l’autre virilement.  
       
J’aime autant les rencontres lentes, qui s'étalent sur plusieurs  jours, que les furtives, les fugaces, qui se décident en quelques  instant et s’achèvent avant même la fin du jour.    

C’est tous cela que j’aime, au moins autant que les caresses elles mêmes, qui souvent finisse par se ressembler plus au moins.  Il y a des limites  à l’imagination  humaine et, depuis la nuit des temps que l’homme s’applique à les atteindre dans le domaine du plaisir, il a le plus souvent  fini  par y parvenir, la chair est parfois triste. hélas.
                                                                                                                                                                 
Seulement je vieilli  et même si je suis encore désirable, j’ai suffisamment de témoignage  dans ce sens pour m’abuser encore,  je devine bien que mes années de séduction  sont comptées et qu’au fil des années à venir ces chasses merveilleuses  s’avéreront  de moins en moins  giboyeuses et palpitantes.
 
Nico