Chapitre 38 - La chambre 59
Après avoir frappé à la porte de la chambre 59, ils entendirent un vigoureux : "Entrez", et ils entrèrent rapidement pour ne pas se faire remarquer trop longtemps dans les couloirs, puisque ce n'est pas permis en principe.
Les tentures sont tirées, mais une douce lumière indirecte diffusée par des appliques et un abat-jour leur fait voir leur hôte assis dans un large divan, avec devant lui une table basse où des biscuits apéritifs, une bouteille de champagne et 3 verres sont là qui les attendent, semble-t-il...
- Entrez donc, mes amis, et venez vous asseoir auprès de moi que l'on fasse un peu connaissance.
- Oui monsieur Bernard... commence Yves.
- Laisse tomber le "monsieur", comme je t'ai dit, mon garçon, et présente-moi plutôt ton compagnon, qui me semble bien sympathique !
- Il l'est vous verrez, mons... heu, Bernard : voici mon ami Phyl.
- Enchanté mon garçon ! fit Bernard en tendant la main.
- Moi de même Bernard ! répondit Phyl en serrant cette main tendue.
- Ah, voilà qui est bien, mon gars : tout de suite au diapason, il me semble ?
- Mais oui, pourquoi pas ?
- Tu as bien raison ! Yves, viens t'asseoir près de moi, tandis que Phyl va nous servir ce champagne, tu veux bien mon garçon ?
- Mais bien sûr, avec plaisir, Bernard ! répond Phyl avec un sourire.
Et tandis qu'Yves s'assied sur le divan à côté de Bernard, Phyl fait sauter le bouchon de la bouteille de champagne "Demoiselle", de la Maison Vranken-Monopole, avec tout l'art qu'il a appris ici même.
Bernard est visiblement très à l'aise, et ses intentions claires, car il a reçu les garçons dans un joli peignoir de soie qui s'arrête juste au-dessus du genou.
Assis les jambes croisées, la cuisse sort ainsi facilement du peignoir, sans que cela ait l'air de gêner Bernard.
- Buvons à nous, les amis ! A la réussite de vos études et aussi au plaisir de nous connaître !
Nos amis lèvent leurs verres et trinquent avec Bernard qui ne se gêne pas pour caresser la cuisse d'Yves ou lui caresser la joue. Après avoir servi le champagne, Phil s'est assis à la droite de Bernard qui occupe le milieu du divan et pose sa main sur la cuisse de celui-ci, comme par inadvertance et veut la retirer, mais aussitôt Bernard la reprend et la pose à nouveau sur sa cuisse, lui imprimant un mouvement de caresse...
Tout cela est muet, mais Phil comprend très bien l'invite et ne se gêne pas pour caresser cette cuisse, tandis que Bernard lui fait pareil et même glisse assez vite vers l'entrejambe de Phil pour découvrir là une bosse qui gonfle.
De son autre main, c'est la cuisse d'Yves qu'il caresse, tout en ayant invité les garçons à boire leur verre.
Le champagne a vite fait d'émoustiller ceux-ci, et Bernard peut sentir sous ses doigts que ses invités sont en pleine forme, aussi n'hésite-t-il plus et il leur propose de "se mettre à l'aise" en ôtant leur vêtements, tandis que lui-même ouvre son peignoir largement, découvrant une belle nudité d'homme dans la petite quarantaine, en pleine force de l'âge.
Une fois nus, les garçons suivent Bernard qui s'est levé, a ôté son peignoir et se couche sur le milieu du lit en tapotant les places de chaque côté de lui :
- Venez, mes garçons, n'ayez pas peur, et faisons plus ample connaissance !
Disant cela, il se mit à caresser à droite et à gauche les garçons qui, légèrement éméchés par le champagne, étaient très en forme tous les deux et qui se mirent à rendre caresse pour caresse à leur hôte.
- Alors les gars, avez-vous déjà fait l'amour ensemble ?
- Oh, on s'est juste un peu branlés mutuellement, répond Phil, mais nous ne demandons qu'à apprendre !
- Eh bien, c'est merveilleux, les garçons :e je vais me faire un plaisir de vous initier moi ! répond Bernard l'air enchanté de l'aubaine.
Bientôt, les garçons sont suffisamment délurés, et leur "maître", bon professeur, leur montre toutes les caresses et astuces pour faire du bien à son partenaire.
Ainsi, il invite Phil d'abord, et Yves ensuite à le prendre, ce qu'il semble apprécier particulièrement, et les garçons ne se privent pas de jouer les "découvreurs" de divins plaisirs, faisant jouir leur hôte plusieurs fois, tandis que celui-ci ne se prive pas de déguster leurs délicieux nectars, n'en perdant pas une goutte !
Ils restent là une partie de la nuit, mais vers minuit, comme Cendrillon, ils s'éclipsent, complètement vidés... dans tous les sens du terme, et vont vite se reposer dans leur chambre...