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 Les étals d'un fantasme 1

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MessageSujet: Les étals d'un fantasme 1   Les étals d'un fantasme 1 Icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 19:52

C’était une magnifique matinée de septembre, le soleil dans un ciel bleu
comme seule la Provence sait s’en embellir l’emportait dans un tourbillon de
bonheur.
Vers dix heures, l’astre de feu faisait déjà don de sa tendre chaleur,
diffusant dans les platanes les flèches d’or de ses rayons.
Ils avaient décidé d’aller au marché de Vaison, sa femme adorait se promener
sur ces marchés, où d’échoppes en échoppes, elle fouinait d’un pas
nonchalant sans pour autant faire d’achats.
Lui aussi aimait se fondre dans cette foule pittoresque où se côtoyaient
les gens du pays et les touristes, il raffolait de cette ambiance estivale.
Il y avait là, des senteurs, des parfums qui l’étourdissaient tout au long de
son chemin.
De ces odeurs sublimes de lavande, de thym et de romarin en suspension dans
l’air, noyées dans la cacophonie des badauds.
Il s’émoustillait de cette marée humaine qui l’entrainait dans une folle
poursuite, et fort de son plaisir, il faisait son propre marché dans cette
offrande Provençale.
D’un pas lent, il marchait se nourrissant de cette populace, y découvrant
l’ivresse des sens associée au plaisir du regard.
Il était de ces hommes qui succombaient au charme des petits bonheurs sur
lesquels il était doué pour fantasmer.
Telle une vague portée par le flux et le reflux de la marée, il venait
cueillir du regard le désir secret de sa vie.
Errant parmi ces promeneurs, l’œil aguiché de ce spectacle, ses prunelles
picoraient de gauche à droite les clichés de cette kermesse, et pas à pas,
il sirotait ces instants d’une intense saveur.
Il pouvait en toute discrétion admirer cette palette d’hommes rassasiant sa
fantasmagorie.
Il avait toujours été attiré par les hommes rondelets, les préférant même
aux Adonis sveltes et aux hommes musclés, lui son fantasme était les dodus,
à la chair opulente.
Là, en ce lieu, ils s’offraient impudiquement à son regard de braise, certains
vêtus de tenues légères lui faisaient une offrande visuelle de leur corps.
Un short mettait en valeur des jambes puissantes et velues, tandis que d’un
t-shirt trop court, tendu sur un ventre rond, se dénudait une partie de ce
bedon, une des pièces maîtresses de son fantasme.
Dans ce coton moulant, il y avait aussi la parade de ces pectoraux lourds et
volumineux aux tétons pointant triomphalement.
D’autres portant le pantalon et la chemise déboutonnée sur un torse presque
masqué par un poil dur où il laissait traîner son regard désireux.
C’était un pur bonheur pour lui, cette donation visuelle devenait soudain
comme un élixir aphrodisiaque qui soûlait son fantasme.
A chaque fois qu’il en avait l’occasion, dans un passage plus encombré où à
une échoppe, d’un geste presque naturel et quasi accidentel de la main, il
touchait certains corps.
Comme cela était excitant, et comme cette montée d’adrénaline était un
ravissement, rien qu’a la pensée que l’un d’eux pourrait répondre à cet
appel, il en frissonnait de bonheur.
Alors que sa femme s’était attardée, près d’un marchand de tissus provençaux,
il montait un peu plus haut à l’échoppe d’un bouquiniste de livres
d’occasions.
Et là il se mit à fouiner dans les romans policiers à la recherche d’un
Maigret où d’un autre roman de Simenon.
Il retira un livre du casier et se mit à lire le résumé, et là machinalement,
son regard se portait sur son entourage, heureux d’y découvrir un homme
corpulent au visage rond, aux sourcils épais presque blancs, coiffé d’un
chapeau de paille.
Il le dévisageait avec discrétion, mais l’individu relevant la tête plongea
son regard dans le sien, et de cette fraction de seconde il senti la fièvre le
gagner troublé de cet homme.
Il replongea dans sa lecture, mais ne put s’empêcher de revenir des yeux
contempler ce mec rondelet, comme s’il avait un septième sens, le badaud
releva les yeux vers lui et sans chercher à se dérober il soutenait cet
échange visuel avec un certain plaisir.
Cela le perturbait agréablement car il pouvait lire sur ce visage, un
sourire comme s’il était complice de sa pensée.
L’inconnu fit le tour et vint trifouiller dans le casier à côté de lui ; « Vous
aimez les romans policiers ? »
- Oui ! Surtout Maigret, c’est une lecture facile pendant les vacances.
- Moi aussi j’apprécie cette lecture.
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http://gaykoala.skyrock.com/profil/
 
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