Instinctivement, Martin regarda l’heure à sa montre, « Holà ! Il se fait tard les amis, je vais vous laisser aller dormir ».
- Te tracasse pas pour cela !... dit Ferdinand, « Nous dormons peu ».
- Tu dors dans la maison ? Lui demanda Ferdinand.
- Oui et je dois encore faire le lit dans l’autre chambre, la chambre du cousin restera toujours la sienne.
- Si tu veux, tu peux dormir cette nuit ici, dans la chambre du fiston il y a deux lits.
- Mon père à raison, tu peux passer la nuit chez-nous.
- C’est proposé si gentiment que je ne peux refuser, et puis franchement je n’ai pas envie de faire le lit à cette heure.
Ferdinand embrassa son fils, salua Martin et se retira dans sa chambre, Olivier invita Martin à le suivre, entrant le premier dans la chambre, il alluma la lampe de chevet et ferma les volets.
- Désolé Martin ! Je ne saurai pas te prêter un pyjama car je dors nu.
- Je crois que même si tu avais un pyjama à me prêter la veste à elle seule suffirait à me servir de chemise de nuit et serait encore trop grande pour moi. De toute façon je dors nu comme toi.
Martin se déshabilla et se glissa sous la couette.
- C’est sympa, que tu passes la nuit ici cela fait bien longtemps que nous n’avons plus reçu d’ami à la maison.
- Ce qui est surtout sympa, c’est votre gentillesse à m’accueillir dans votre maison.
Martin se tourna sur le côté, le bras replié, la main contre sa joue soutenant de la paume son menton, il faisait face à Olivier qui retirait ses vêtements.
Il ne pouvait détacher son regard de cet homme se dénudant sous ses yeux, comme il aurait aimé tendre la main et caresser l’opulence de cette chair et la rondeur de ses grosses fesses, comme il avait envie de se blottir contre lui pour l’inviter à lui faire l’amour.
En se dévêtissent sans cesser de parler Olivier lui fit face, et là ! Martin s’émoustilla de ce spectacle ravageur, il sentait sa verge se durcir, après la pile, il découvrait le face, putain comme ce mec était bandant ! Il devait contrôler son désir pour ne pas se jeter sur lui, car l’homme était son futur voisin.
- Martin ! Pendant tout le repas et la soirée, tu n’as pas cessé de ma mater, et là, tu me mate encore, je crois que nous pensons tous deux à la même chose, tu me désir vraiment ?
Martin en eut le souffle coupé de tant de franchise, « Ouf-ti … tu es toujours aussi direct ? »
- Non ! En général je laisse venir vers moi, je drague rarement, mais en ce moment, je devine que tu ne vas pas faire le premier pas, et cela serait dommage pour nous.
- Je te trouve canon Olivier et tu me fais flipper, d’ailleurs j’en bande.
- Alors fais-moi une place sous la couette.
Ven 13 Fév 2009 - 20:50