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 Un cahier de prisonnier (11/12) de Andrej Koymasky

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nicowaterloo
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nicowaterloo


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Un cahier de prisonnier (11/12) de Andrej Koymasky Empty
MessageSujet: Un cahier de prisonnier (11/12) de Andrej Koymasky   Un cahier de prisonnier (11/12) de Andrej Koymasky Icon_minitimeLun 17 Nov 2014 - 17:08

CHAPITRE 11
Notre lune de miel

Et nous sommes partis pour notre "lune de miel".
Nous avons embarqué : j'avais réservé une cabine matrimoniale, indifférent au regard un peu interdit de la fille de l'agence en voyant que les passagers étaient tous les deux de sexe masculin. Une fois à bord un employé eut le même regard stupéfait pour demander s'il était exact que nous avions réservé avec lit matrimonial et quand j'ai tranquillement répondu "Oui, bien sûr." il nous a accompagné à la cabine sans un battement de cil et nous nous sommes installés. Nous n'étions certainement pas le premier couple de gens du même sexe à réserver la même cabine, mais les autres couples réservaient peut-être avec lits séparés pour sauver les apparences. Mais cela nous était égal, au contraire, nous étions presque fiers et heureux que les autres puissent deviner que nous étions un couple d'amants et pas de simples amis. Et puis nous n'avions pas envie de devoir être à l'étroit sur un seul lit simple : nous voulions profiter de la croisière surtout quand on serait au lit, donc nous avions voulu un lit matrimonial.
Quoi qu'il en soit ils ne dirent rien : après tout nous étions deux hôtes payant la première classe, alors... le client n'a-t-il pas toujours raison ?
Le navire quitta le port par une belle journée ensoleillée et le spectacle était vraiment beau. Nous avons commencé à nous familiariser avec le navire et ses installations et l'explorer de long en large. Dès le premier soir il y avait la party du commandant pour que les hôtes se rencontrent. Près de la moitié des passagers étaient italiens, les autres de diverses nationalités. C'était un bateau de luxe avec tout le confort : piscine, tennis, bar, discothèque, restaurants, salle des fêtes avec scène et des spectacles variés, boutiques, change, etc.
Le calendrier de la quinzaine était plein de fêtes à bord, d'escales avec visites, au choix guidées ou libres, et même une soirée de feux d'artifices en pleine mer.
Nous étions à tour de rôle invités à la table du commandant comme hôtes d'honneur. Quand vint notre tour, le commandant fut très courtois : il était évident qu'il avait deviné notre relation, mais jamais il n'y fit allusion : il nous parlait comme on peut parler à deux frères ou amis intimes, ou aussi à n'importe quel couple, sans la moindre gêne. Et nous nous comportions tous deux sans la moindre gêne, sans brandir notre relation mais sans non plus la cacher.
A un moment une américaine assise avec nous à la table du commandant nous demanda dans son italien honorable : "Il y a longtemps que vous êtes ensemble tous les deux ?"
Je remarquais dans les yeux du commandant une lueur d'appréhension, qui disparut dès que Lorenzo dit, d'un ton tranquille : "Oui, plusieurs années, madame. Et j'espère qu'il y en aura encore beaucoup. Alberto est la plus merveilleuse personne que j'aie jamais connue. Nous sommes très bien ensemble."
"Mais, en Italie, vous n'avez pas de problèmes ?" insista la dame.
"Nous n'en avons pas eu, pour l'instant." j'ai répondu.
"Mais le pape n'a-t-il pas dit que..." insista-t-elle encore.
"A chacun ses opinions, madame, et l'Italie est un pays libre." Dit Lorenzo en souriant.
Le capitaine intervint diplomatiquement pour changer de sujet : "Demain nous accostons en Crête : y êtes-vous déjà allés ? C'est une île très belle, et intéressante."
"Nous pourrons voir les ruines du labyrinthe, capitaine ? Vous savez, là où était le Minotaure." Demanda la dame aussitôt intéressée, au soulagement du bon capitaine qui s'attacha à expliquer comme était organisée la visite guidée.
Quand après le repas nous nous sommes dit bonsoir, le capitaine nous prit à part et s'excusa du comportement de la dame américaine qui pourrait nous avoir gêné.
"Non, capitaine, il n'y a eu aucun problème, croyez-moi." lui ai-je répondu avec un sourire et en regardant Lorenzo qui acquiesça en souriant lui aussi.
Puis Lorenzo ajouta : "Voyez-vous, capitaine, avant de connaître Alberto jamais je n'aurais pu même imaginer qu'il puisse y avoir un tel bonheur à aimer et être aimé par quelqu'un du même sexe. Peu s'en doutent. D'habitude on pense aux gays comme à des gens étranges, anormaux et pourtant, je vous en assure, je ne me sens ni étrange ni anormal en l'aimant et étant aimé par lui."
"Et bien, si vous me le permettez, vous êtes un des plus lumineux couples que j'ai jamais eu à bord... indépendamment du sexe de leurs membres, je veux dire. Je souhaite que vous soyez toujours aussi heureux que vous semblez l'être à présent... de tout cœur..."
N'était-ce qu'adresse commerciale avec les passagers, peut-être, mais il semblait sincère en disant cela et ça m'a fait très plaisir. Et en rentrant à notre cabine, plus tard, nous avons trouvé un bouquet de roses rouges avec une carte qui disait : "avec les compliments du capitaine". Je crois que nous sommes le seul couple gay à avoir eu un tel privilège, sur ce bateau.
Cette croisière nous fit beaucoup de bien, surtout à Lorenzo qui peu à peu se détendit et retrouva toute sa bonne humeur. Surtout quand je m'aperçus qu'un jeune chanteur à bord s'était mis à le draguer. Je le lui ai dit : d'abord Lorenzo n'a pas voulu me croire, mais après, attentif grâce à moi, il vit bien que j'avais raison.
"Il te plait ?" je lui ai demandé.
"Il est beau garçon, mais il ne m'intéresse pas."
"Il doit avoir le sang chaud, c'est un espagnol."
"Possible."
"Tu ne te le ferais pas ?" je lui demandais pour le taquiner.
"Non, je t'ai ! Qu'ai-je à faire des autres ?"
"Et si c'était une belle espagnole ?" j'insistais.
Il m'a regardé avec sérieux et m'a dit : "Alberto, vraiment. Peut-être ne peux-tu plus me croire, puisqu'en tôle je n'ai pas su t'être fidèle, mais..."
"Non, je ne pensais pas à ça. Je plaisantais, c'est tout."
"Mais les plaisanteries ont toujours un fond de vérité, non ? Ne te demanderais-tu pas si un jour je ne te quitterai pas pour quelqu'un ou quelqu'une qui pourrait me charmer ?"
"Lorenzo... je suis si heureux avec toi que je me demande si un tel bonheur peut durer toujours, ça me semble quasi impossible."
"Moi... j'ai toutes les intentions de le faire durer toujours. Tu dois me croire. Je te l'ai dit et je le répète : tu es tout pour moi. Même si en tôle j'ai été faible, je ne t'ai jamais, jamais oublié, je n'ai jamais cherché, voulu ni espéré un substitut. Je peux avoir plein de défauts, mais je crois à l'amour... surtout avec toi."
"A la longue l'habitude peut s'immiscer, on peut avoir envie de quelque chose de nouveau, de différent."
"La vie en couple contient aussi l'habitude, crois-moi. Peut-être un jour notre amour sera-t-il plus tranquille, moins explosif, mais pas moins fort pour autant, au contraire. S'habituer l'un à l'autre est, je crois, le plus beau qui puisse arriver. Nous sommes habitués à l'air que nous respirons, mais nous ne pouvons pas pour autant nous en passer, loin de là. N'aies pas cette peur, Alberto. Notre attirance n'est pas que physique, bien que cette part soit forte. Notre amour est vraiment de l'amour, n'es-tu pas d'accord ?"
"Si, bien sûr... Mais toi avant, tu aimais une femme : on ne change pas comme ça de sexualité."
"D'abord j'aimais une femme parce que je n'avais connu que des femmes, et surtout je ne te connaissais pas encore. Et à présent que ma sexualité est pleinement en paix avec toi et tu sais me donner des choses qu'aucune femme ne pourrait me donner. Et je n'évoque pas que le côté physique, essaie de me comprendre."
"Mais les femmes ne pourraient-elles pas te donner des choses que moi je ne peux pas te donner ?"
"Ah oui ? Et quoi, par exemple ?"
"Un enfant..." j'ai dit presque à voix basse.
"Primo : ce n'est pas dit. Secundo, il n'est pas dit que ce soit si important pour moi. Tercio, nous nous aimons et c'est assez. Vraiment, Alberto, ne cherche pas des problèmes là où il n'y en a pas. Je voudrais que le mariage gay existe en Italie mais qu'il n'y ait pas de divorce : pour te prouver combien je suis sûr de notre amour."
Cherchant à plaisanter sur mes peurs, je lui dis alors : "Mais ne crains-tu pas que ce soit moi, un jour, qui me lasse de toi ?"
Il me regarda, sérieux, puis me dit : "Non. Enfin, je ne peux pas exclure a priori que ça arrive, mais je n'y pense pas : je ne veux pas gâcher le bonheur que tu me donnes par des peurs stupides. Ne le fais pas non plus, je t'en prie."
Je lui souris et, en le caressant, je lui dis : "D'accord, mon amour, excuse-moi."
"Excusé !" s'exclama-t-il avec un sourire doux et lumineux et, en me poussant vers notre lit, il ajouta d'une voix basse et sensuelle : "... si tu me montres combien tu me désires."
Je ne me le fis pas dire deux fois. Assis au bord du lit, alors qu'il commençait à enlever mes habits, je caressais sa braguette gonflée, l'ouvrais, saisissais le pantalon et le baissais avec le slip et, le beau membre dressé libéré, je me penchais sur son giron et l'accueillais avec plaisir entre mes lèvres. Dieu comme j'aimais la sentir glisser, puissante, dans ma bouche, la savourer, la travailler de la langue, la faire durcir jusqu'au spasme, la faire vibrer, la préparer pour enfin l'accueillir en moi.
Il finit de me déshabiller et se mit nu à son tour, tandis que je continuais à m'activer sur son sexe, plein de désir. Quand nous fûmes complètement nus, je m'étendis sur le lit, sur le dos, et il monta sur moi en passant entre mes jambes que je repliais jusqu'à ma poitrine.
"A présent j'entre en toi, mon amour." Murmura-t-il, excité.
"Oui..." je l'implorais, heureux et mon Lorenzo aimé s'enfila en moi, fort et doux à la fois, et me remplit de sa vibrante virilité.
Alors il se pencha sur moi, m'enlaça et m'embrassa sur la bouche et commença en moi ses mouvements lents et forts, me donnant un très fort plaisir. Lui aussi éprouvait un plaisir fort : je le lisais dans son regard radieux.
"C'est effrayant ce que tu me plais, Alberto..." murmura-t-il la voix rauque de passion entre deux baisers et il commença à bouger en moi avec une vigueur et un rythme croissants.
Mon sexe, tendu au spasme, serré entre mon ventre et le sien, frottait au rythme de ses mouvements. Je lui caressais la nuque et le dos, lui titillais les tétons, guettant avec joie les symptômes de son plaisir montant.
Il me prenait à présent avec un rythme désordonné, fort et son souffle se faisait haletant : je sentais que son orgasme allait exploser en moi et j'attendais, excité. C'était trop beau, c'était extraordinaire, il me semblait presque que c'était quelque chose de nouveau et de différent de toutes les autres fois. Je le sentais vibrer, frémir. J'étais heureux.
Et enfin il se poussa tout en moi, trembla intensément, me serra fort dans ses bras et, gémissant son plaisir d'une voix haute et rauque, il se mit à décharger en moi, alors moi aussi j'ai répandu, heureux, mon sperme entre nos ventres, gémissant à mon tour. Ses lèvres se pressèrent sur les miennes tandis que nos corps, vibrant à l'unisson, commençaient à se détendre.

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