Physiquement Jacques et Jérôme, mes deux "J.", ne se ressemblenent pas.
Ils possèdent, certes, la même taille de 1m80 ou un peu plus, qui est la mienne et celle de Puerre, et - sans être laids, loin de là - ils n'ont pas la stature parfaite et d'éphèbe-quadra de ce dernier.
Leurs âges respectifs de 50 et 35 ans leur donnent un charme différent, auquel je ne demeure pas insensible ... sans pouvoir émettre une préférence pour l'un ou l'autre de mes "amis" .... et c'est tant mieux.
L"aîné, Jacques, exprime la puissance, plus que l"autorité.
Il a des épaules larges, paraît bien musclé et porte une chevelure poivre et sel sagement coupée avec une raie sur le côté droit.
Ses lunettes fines, ses vêtements classiques du style "BCBG" lui donnent un air sérieux, très bourgeois lyonnais et, par sa conversation au phrasé clair, persuasif, on perçoit en lui le commercial sachant bien conseiller sa clientèle et la séduire.
A mon égard, mais je le connais encore si peu, il ne semble pas vouloir exercer un autoritarisme quelconque, me "posséder"..... comme c'est le cas - non regretté - de Pierre.
De son côté, Jérôme a le look de l'artiste qu'il est.
Moins volubile que son compagnon, mince, les cheveux mi-longs et bouclés, la chemise ample et portée en vareuse sur le jean, il donne l'mpression d'un homme lascif, assez féminin, très doux et sensuel.
En le regardant, j'imagine en lui un homme aimant prendre le temps des caresses, donneur autant que receveur super-sensible.
Ceux qui porteraient un jugement rapide sur leur couple concluraient à l'ainé actif et au cadet, passif.
Il seraient dans l'erreur et cette conception idiote d'un rôle ininterchangeable entre deux homosexuels.
Quoiqu'il en soit, alors qu'unies sur mes cuisses, nos mains les caressent, je ressens de chaque côté un égal frémissement et la même gestuelle tendre de Jacques à ma droite, de Jérôme à ma sénestre.
Cela me fait bander dans mon pantalon de toile et concevoir entre nous trois une relation autre que celle entretenue avec Pierre, sans aucun doute moins passionnelle tout en étant très forte
Sans risque de trop me tromper, je devine aussi que ces Dimanche soir et lundi, tout sera presqu'opposé aux jouissances de la partouze des heures précédentes.
Lorsque nous arrivons au pavillon de DARDILLY, un coucher de soleil donne un merveilleux éclat à la belle maison blanche que les deux amoureux partagent.
Sur le chemn qui y conduit, ils m'entourent : Jacques un bras entourant mon cou, Jérôme, ma taille.
Avant de me faire pénétrer dans leur demeure, ils m'embrassent chacun sur une joue et me murmurent : "Alexis, nous espérons que tu te sentiras ici chez toi".
Jen suis ému.
Sam 7 Fév 2009 - 22:36