Dans sa gloutonnerie, il variait constamment sa façon de sucer ce sucre d'orge l'enfonçant au plus profond de sa gorge, le remontant, il l'aspirait comme si il voulait lui donner plus de longueur, puis redescendant, il le comprimait de ses lèvres comme un organe vierge s'offrant pour la première fois.
Le corps de Martin était en transe envoûté par tant de délectation, d'une voix suave au souffle court, il lui murmura :
- Arrêtes! Tu vas me faire exploser, je ne suis plus maître de mon corps.
Olivier arrêta ses caresses buccales pour les reprendre de la mains et d'un sourire béat lui dit :
- Je t'aime mon ange, ma vie ne comptera pas assez de jours pour te le dire, et pour unir nos corps.
De ses mains puissantes, il fit glisser Martin vers lui, l'invitant de ce geste à poser ses jambes sur ses épaules et, tirant profit de cette position, il caressait à pleines mains ces petites fesses rondes qui se contractaient de satisfaction, tout en ayant à nouveau enfourné cette bite en manque.
Il laissait subtilement ses doigts retracer le sillon séparant ces deux monts pelés, l'excitation le gagnait sachant où il voulait en venir de ses caresses, les gémissements de son complice propulsaient dans son corps son excitation .
Adagio, le corps de son aimé devenait l'instrument de son propre plaisir, dés l'effleurement de cette rosette humide, sa verge plus dure que du bois se mit à vibrer, oh oui ! Comme il aimait donner et prendre du plaisir avec Martin.
Dans le flux de leurs corps, il se régalait de cette promenade dans la vallée de ce mont joufflu, de petites touches ses doigts tripotaient cette intimité qu'il ne tarda pas à visiter, cette gaine se dilatait l'invitant dans son jeu de doigts.
De cette pénétration, Martin éclaboussa d' un ''ouiiiii '' le visage d'Olivier, le suppliant d'en faire plus, Olivier cessa toutes activations sur le corps de son aimé et lui dit :
- Cette soirée est notre première soirée d'amour mon ange, je veux la graver dans nos souvenirs, si un jour tu me quittes, jamais tu ne pourras effacer cette nuit d'amour. Je vais te faire jouir, j'aime t'entendre déchirer le silence quand tu jouis sous mes mains.
Martin bataillait contre cet orgasme qui se répandait dans ses veines telle une drogue affaiblissant sa résistance, il se cambrait de plus en plus, écrasant son bas ventre contre le visage de son donneur de plaisir.
Accompagné de petits cris et de chuchotements, il portait une dernière estocade laissant ses jets de sperme déferler dans le goulet d'Olivier qui ne lâchait pas prise, voulant tout prendre de son soupirant.
Olivier vint poser ses lèvres sur cette bouche qui cherchait encore son souffle, de la puissance de ses bras, il le souleva pour le conduire vers la table de la salle à manger.
Martin en sentant le bois sous ses fesses, s'allongea les jambes écartées s'offrant à son amoureux, s'enfonçant délicatement en lui, Olivier fermait les yeux, limitant sa jouissance à cette pénétration dés le premier aller–retour, il clama son plaisir :
- Hooo ouiii ! Comme je t'aime mon Martin, tu me rends fou.
- Je baigne dans cette folie et cet amour autant que toi mon cœur.
Leur langage avait des intonations comme quand on marche en parlant dans l'hiver glacial, mais cela n'est qu'une image car ces corps étaient devenus braises dans l'âtre de l'amour.
Olivier savait qu'il ne pourrait plus aller beaucoup plus loin dans cette lime frénétique, saisissant à pleines mains les cuisses de Martin, se bloquant contre lui tandis qu'un flot de son jus inondait la galerie de son amant.
De petits coups de reins, il laissait son orgasme vider sa bourse tandis que ses mains caressaient le torse de Martin.
Cette symbiose, les avait guidée vers ce septième ciel, galaxie des amants complices.
Ils passèrent la soirée, ainsi qu'une partie de la nuit, à se tripoter et à se faire l'amour. Martin trouva le sommeil dans le bras de son gros nounours dont le poil s'était parfumé des senteurs de leur passion.