Jeune cadre dans une Banque, chargé de la gestion des portefeuilles, Luc rentra chez lui plus tôt que prévu, un client ayant décommandé son rendez-vous.
Arrivé à son domicile, sur les pentes de Saint Jean à LYON, il trouva Mélanie, sa copine, en train de se faire tringler par un homme obèse.
Ni une ni deux, il jeta les frusques du mec dans la montée d'escalier - heureusement déserte - et lui lança un présidentiel "Casse-toi, sale con".
Puis il gifla celle qui devint son Ex et lui ordonna de quitter les lieux dans l'heure avec ses quelques affaires.
Luc sortit en claquant la porte, alla prendre une bière dans un troquet et revint 60 minutes plus tard pour constater que Mélanie était définitivement partie.
Par la suite, il n'aura plus jamais de ses nouvelles.
Luc avala deux comprimés d'aspirine, se doucha et rasa, enfila un pantalon, de flanelle grise, une chemise bleu-marine et un blouson marron.
Se décidant à aller noyer sa colère au cours d'un bon dîner, il se rendit dans le quartier Saint Jean et entra dans un "Bouchon Lyonnais" où , sans être gastronomique, la nourriture était de bon aloi.
Sorti de là, il erra dans les rues du "Vieux LYON" et, parvenu rue Saint Georges, fut attiré par une porte en bois surmontée d'un petit lumignon et portant, sur le côté, une discrète plaque en cuivre : "Club Privé".
Intrigué et peu pressé de regagner ses pénates, Luc sonna, entevit un oeil à travers l'ouverture d'un judas et fut introduit dans une pièce joliment décorée et fleurie.
Une quadragénaire assez accorte et élégante lui demanda s'il était membre du club et, sur sa réponse négative, l'inscrivit sur son seul prénom de Luc et lui demanda la somme modeste de 10 euros.
Désignant à Luc un escalier en colimaçon qui descendait vers le sous-sol, ea femme lui laissa découvrir les lieux :
- une première pièce servant apparemment de vestiaire,
- la suivante de bar avec un serveur quelque peu effeminé et, au comptoir, deux hommes approximativement de son âge (26 ans) et
- plus loin, un espace peu éclairé avec des canapés et quelques fauteuils.
Dans ce dernier lieu, il y avait deux autres hommes qu'il apprécia de 50 et 20 ans; ils sirotaient un verre, leurs mains libres étant unies
En hétérosexuel, ne connaissant rien d'amours entre hommes dont il n'avait jamais eu connaissance, ni rêvé.
Luc mit du temps à réaliser qu'il était dans un club d'homosexuels ou de bi
Mu par une certaine curiosité, il resta, commanda un gin-tonic sous l'oeil concupiscent des clients et barman.
Puis il s'assit dans un fauteuil et dégusta son alccol.
Peu à peu, d'autres personnes, toutes masculines, arrivèrent.
Certaines se mirent à faire des slows au milieu de la salle au son d'une musique d'ambianc, à s'embrasser, à onduler lascivement en étant accolées ....ce, sous le regard ahuri de Luc.