Chapitre 17 - Les visites
Le policier avait tenu parole et avait parlé de la « fiancée » de Ray au directeur de la prison. Celui-ci avait appelé Ray et, moyennant la promesse qu'il serait correct à tous points de vue, lui dit qu'il permettrait les visites de madame Céline Constand et son fils Yves.
Ray s'empressa de promettre d'être « sage comme une image », et le directeur tint sa promesse car, huit jours plus tard, on lui annonçait la visite au parloir de ses amis...
Se rendant sans tarder à la salle des visites « à table », c'est-à-dire une salle où les prisonniers parlent et discutent avec leurs familles, chacun à des tables différentes, comme dans une buvette... moins le côté champêtre s'entend.
Céline s'est faite belle, sans ostentation, dans un petit tailleur bordeaux qui lui va à ravir. Yves, lui, est en jeans et T-shirt, un peu impressionné par l'environnement.
Ray les embrasse et parle de sa vie ici, précisant qu'il n'a eu aucun problème à son retour, et qu'il a même retrouvé sa même cellule et ses habitudes, c'est-à-dire, par exemple, s'occuper de la bibliothèque et passer de cellule en cellule avec les livres demandés et reprendre les autres.
Le bibliothécaire est un prisonnier qui est ici pour meurtre, condamné à perpétuité : comme il était documentaliste à l'extérieur, il a vite monté en grade ici et a remplacé le bibliothécaire précédent quand celui-ci est sorti. Il a Ray à la bonne, et il a tout fait pour l'avoir dans son équipe, ce dont Ray lui sait gré en lui fournissant des cigarettes, par exemple, car lui ne fume pas : il a toujours eu horreur du tabac.
Comme lui n'a pas grand chose à raconter, il demande des nouvelles de l'extérieur, et notamment de Pierre ? On lui dit qu'il va bien, et Yves glisse un clin d'oeil complice à Ray en souriant, disant qu'il n'a pas changé, mais que pour le distraire, lui, du départ de Ray, il a fait venir des copains à lui dès le lendemain, puisqu'il restait trois jours de vacances. Ils se sont « fort bien amusés, tous ensemble », dit-il avec un autre clin d'oeil sous-entendu, qui fait sourire Ray : décidément, ce petit bonhomme a de la ressource !
- Je ne te manque pas trop alors je vois ! Et toi, Céline ?
- Oh moi, depuis que je te connais, je compte un peu les jours avant ta sortie...
- C'est gentil ça ! Il me reste en principe 22 mois, mais je peux espérer une remise pour « bonne conduite » à condition que je me fasse tout petit, ce que je fais bien sûr !
- C'est vrai, tu pourrais avoir une remise malgré ton évasion ? dit Céline pleine d'espoir.
- Bien sûr, pourquoi pas ? Mais évidemment, pour ce trimestre, c'est foutu, je ne serai pas présenté à la Commission des remises des peines, je devrai attendre la prochaine fois sans doute.
- Tout de même, c'est chouette de savoir que cela pourrait encore diminuer !
Pendant que sa mère a pris le relais de la conversation, Yves se met à rêver aux copains de Pierre qui sont venus lui rendre visite le lendemain sur invitation de son cousin : il y avait là Eric, 17 ans toujours, et Gérard à peine leur aîné d'un an puisqu'il n'avait pas encore 19 ans.
Les deux garçons plurent tout de suite à Yves, car Eric était blond comme lui, tandis que Gérard était d'un poil noir, cheveux noirs et bouclés comme lui, avec de larges sourires tous les deux et une franche poignée de main.
Ils étaient venus le mercredi après-midi, Céline travaillant, ils étaient allés tous dans la chambre d'Yves, et là, assis sur le lit ou une chaise, ils s'étaient mis à se bécoter gentiment, Eric se penchant sur Yves dès que Gérard s'était penché sur Pierre.
Les vêtements avaient très vite été jugés superflus et avaient volés dans tous les coins , tandis que des mains avides exploraient des corps connus ou inconnus...
Après un moment d'embrassade avec Eric, Yves se rendit compte que celui-ci l'avait couché sur son lit, mais que d'autres mains s'occupaient aussi de lui : il était tripoté partout, et ça lui faisait un drôle d'effet d'être ainsi l'objet de tant de caresses et d'attentions. Pendant que les deux autres s'occupaient de sa queue et de ses fesses, le beau Gérard s'était penché à son tour sur ses lèvres et Yves s'était senti exploré par une langue gourmande à laquelle il répondit volontiers et chaudement.
Il sentait qu'une autre langue explorait sa rosette, tandis que sa queue était savamment sucée, ce qui lui fit penser qu'il devait essayer de faire durer le plaisir aussi longtemps qu'il le pouvait : sans être vraiment un « éjaculateur précoce », il jouissait tout de même assez vite... ce qui arriva encore cette fois-ci, malgré ses efforts !
Il senti alors qu'on glissait de sa queue à sa rosette, une autre langue l'explorant maintenant, le mouillant de sa propre jute, puis un gland se présenta, tandis qu'il était toujours embrassé par Gérard qui lui titillait aussi les seins.
Le gland introduit, Gérard se retira, et Yves pu voir que c'était Eric qui le prenait cette fois, tandis que Gérard se tournait à nouveau vers Pierre.
Eric se mit à pomper doucement, d'abord, puis plus vite dans les flancs d'Yves qui ne demandait que cela : déjà, il avait pris l'habitude d'être ainsi offert et baisé par devant, et il aimait cela car on pouvait s'embrasser dans cette position, ce que fit bientôt Eric, tout en continuant à l'enculer.
Après un temps relativement long, et tandis qu'il voyait les deux autres en 69 sur sa carpette, Eric se lâcha dans un grognement de satisfaction, puis se retira, aussitôt remplacé par Pierre qui s'était relevé. Pierre et Yves se connaissant, les choses ne traînèrent pas, et bien que Gérard ait tenté de prendre Pierre durant cette action, celui-ci vint trop vite, aussi Gérard le remplaça-t-il à son tour, pour le plus grand plaisir d'Yves qui se remit à bander dur, ce que voyant, Eric le suça tandis que Gérard le besognait puissamment et longtemps, car Pierre remplaça Eric fatigué, semblait-il... mais ce fut pour prendre aussitôt Pierre en levrette, tandis qu'il restait penché sur la queue d'Yves.
Dès lors, les mouvements se synchronisèrent, et Yves senti que Gérard allait venir : il se lâcha donc lui-même dans la bouche de son cousin qui le buvait, tandis que Gérard lui remplissait les entrailles une nouvelle fois !
Eric ne tarda pas à venir non plus, et tous se reposèrent un peu ensuite, avant qu'Yves pense à les emmener dans la salle de bain pour une douche rapide en attendant le retour de sa mère...
- Et les études, ça va Yves ?
- Heu, oui oui... répondit celui-ci à Ray, comme se réveillant d'un rêve.
- Allons tant mieux, les vacances ne pouvaient pas durer toujours, pas vrai ?
- Non, c'est vrai... sourit Yves à Ray qui compris qu'il venait peut-être de rêver à eux dans la cache. Mais bon, c'était gai ces vacances pour toi aussi, pas vrai ?
- Oui, j'ai passé de très bons moments chez vous sourit-il à ses visiteurs qui pouvaient chacun ou chacune le prendre pour soi.
- Le temps passera vite j'espère, sourit encore Céline.
La fin de la visite vint plus tôt que prévu, et Yves était gêné de devoir se lever car il sentait qu'il bandait : pourvu que cela ne se voie pas trop...