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 Un cahier de prisonnier (3/12) de Andrej Koymasky

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nicowaterloo
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nicowaterloo


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Un cahier de prisonnier (3/12) de Andrej Koymasky Empty
MessageSujet: Un cahier de prisonnier (3/12) de Andrej Koymasky   Un cahier de prisonnier (3/12) de Andrej Koymasky Icon_minitimeLun 17 Nov 2014 - 16:57

Un cahier de prisonnier (3/12) de Andrej Koymasky

vendredi 27 juin 2014, 20:58 - Andrej Koymasky - Lien permanent


CHAPITRE 3
Je me laisse aller avec Sergio

"Je te suis sympathique ? Pourquoi ?"
"Tu es propre, toi. Tu es simple, tu ne te donnes pas d'airs. Mais tu as un caractère fort. En somme, tu me plais."
"Si je ne te savais pas hétéro, je prendrais ça pour une déclaration." j'ai dit en riant.
Il me regarda avec une intensité qui me fit trembler, mais ne répondit pas. Puis il dit : "Quoi qu'il en soit, saches que désormais tu peux compter complètement sur moi. Autant et plus qu'avant. En toute chose. Si le maton m'a demandé d'être ton garde du corps, sois tranquille, rien ne t'arrivera jamais, là-dedans."
"Même si je me déclarais une fiote ?" j'ai demandé, amusé.
Le visage de Lorenzo s'assombrit, mais il répondit : "Non, même. Mais je n'en vois pas la raison, sincèrement. Quel besoin as-tu de le dire ? Qu'y gagnerais-tu ? Si tu veux un garçon, tu peux l'avoir, sans avoir à dire que... Comme tous les autres qui ont un garçon sans être pédé pour autant, hein ? Tu en veux un ?"
"Non, ce n'est pas cela. Et puis celui qui me plairait, de toutes façons, ne voudrait pas de moi." j'ai dit en le regardant dans les yeux, certain qu'il ne comprendrait pas le sous-entendu de ma réponse, que je voudrais que ce soit lui, "mon garçon".
"Mais si tu me dis qui c'est, je peux quand même essayer pour toi, si tu ne te sens pas de lui demander directement."
"Non, laisse tomber, je ne voudrais pas qu'il soit gêné. Et je ne voudrais pas te mettre dans l'embarras."
"Pour toi je le ferais volontiers."
"Parce qu'ils te récompensent ?"
"Non, idiot, parce que je suis ton ami, ça t'étonne tant ?"
"Non, pardon. Mais laisse tomber, d'accord ?"
"Comme tu veux."
J'avais très envie de lui dire que je le voulais. Il aurait peut-être même accepté, qui sait. Mais je n'ai pas eu le courage.
J'étais en tôle depuis six mois quand je me suis retrouvé seul avec un garçon de mon âge à ranger les magasins. Il s'appelait Sergio. Je savais que c'était le garçon régulier d'un maton. Il était là depuis deux ans.
Soudain Sergio m'a dit : "Il faut que tu m'expliques un truc, Alberto."
"Oui, quoi ?" j'ai dit en le regardant.
"Comment se fait-il qu'un garçon, bien fait et jeune comme toi, n'est le garçon de personne ?"
"Peut-être simplement parce que je n'ai pas envie ?"
"Non... moi non plus je n'avais pas envie, mais... mais j'ai accepté d'être avec lui, sinon je devenais comme Lino et à choisir... j'ai compris qu'il valait mieux offrir mon cul à un seul qu'à tous... et c'est un soulagement pour moi aussi, puisque là-dedans nous ne pouvons rien faire d'autre."
"Tu as une copine, dehors ?"
"J'en avais une. Mais elle n'a pas eu envie de m'attendre."
"Tu n'avais jamais baisé avec un mec, avant ?"
"Tu blagues ? Bon, gamin j'ai bien joué à touche pipi entre amis, rien de... tu vois le genre. Je suis hétéro, je ne me le fais que sous la contrainte. Et toi ?"
"Moi... moi je faisais ça avant, aussi."
"Tu veux dire que tu aimes ça ?"
"Oui."
"Mais ici, tu ne fais ça avec personne ?"
"Non."
"Et pourquoi donc ?"
"Comme ça, peut-être n'ai-je pas encore trouvé le bon mec."
"Mais tu le ferais ? Je veux dire avec le bon mec ?"
"Bien sûr." j'ai répondu, amusé par son incrédulité curieuse.
"Et avec moi, par exemple, tu le ferais ?"
"Et bien, peut-être." J'ai répondu en pensant que Sergio n'était pas mal et qu'au fond ça commençait vraiment à me peser de ne rien faire, puis j'ai ajouté : "Mais toi... si ton homme le savait..."
"Et pourquoi devrait-il le savoir ?" répondit Sergio avec un sourire malicieux et il m'a touché d'une main entre les jambes dans un clair geste d'invitation. Je n'ai pas esquivé et il a senti que je me mettais à bander. Il m'a un peu palpé, en silence, puis il a dit à voix très basse : "Moi ça m'irait de le faire avec toi."
Je n'ai pas répondu, alors il m'a tiré contre lui et embrassé sur la bouche de façon intime et chaude. Ça m'a excité et j'ai répondu à son baiser.
Lui, sans cesser de m'embrasser, me l'a sortie et m'a murmuré : "Descends mon pantalon, allez, prends-moi."
C'était la première fois que quelqu'un me demandait d'être l'actif et, contrairement à ce que j'aurais cru, l'idée m'excita. Alors j'ai ouvert son pantalon et le lui ai baissé sur les cuisses. Il s'est tourné et offert. J'essayais de le pénétrer.
"Mets-y de la salive, sinon ça n'entre pas." m'a-t-il murmuré.
Je l'ai lubrifié à la salive et j'ai réessayé. Et j'ai senti que j'entrais en lui. Et ça m'a plu. Je me sentais fort, puissant et plein de vigueur. Les bonnes sensations se bousculaient en moi.
Quand j'ai été tout en lui, j'ai commencé à bouger d'avant en arrière, avec grand plaisir. Aussi parce que, bien qu'il ait dit ne pas être gay, je sentais que ça lui plaisait, en fait il se pressait contre moi et il se démenait un peu, augmentant ainsi mon plaisir.
C'était la première fois que je mettais quelqu'un et Sergio était un garçon très bien fait. Je caressais sa poitrine et son ventre, je palpais son sexe gonflé, je le masturbais tout en pompant en lui. Je lui ai fait tourner la tête pour l'embrasser sur la bouche. Sergio gémissait et grognait légèrement, content à l'évidence de cette baise qu'il devait désirer depuis un moment.
J'étais tellement excité que j'ai joui après quelques coups, et lui aussi a joui en même temps que moi.
Quand enfin je me suis glissé hors de lui, haletant et satisfait, il a dit : "Oui, avec toi c'est mieux qu'avec lui. Nous le referons, hein ?"
"Mais c'est dangereux. Et s'il le découvrait..."
"Nous ne le laisserons pas le découvrir, nous serons prudents..."
"Mais cette fois-ci nous ne l'avons pas été : quelqu'un aurait pu arriver et nous surprendre."
"Non, j'ai mis un seau derrière la porte, si quelqu'un l'avait ouverte nous l'aurions entendu à temps."
"Tu avais tout prévu, hein ? Alors, tu y penses depuis quand à le faire avec moi ?"
"Un petit moment. C'est juste que je me demandais pourquoi tu ne vas jamais avec personne. J'aime comme tu baises. J'aimerais aussi te baiser, une fois."
"Nous verrons. Allez, remettons-nous au travail, maintenant."
"Tu me promets qu'on le refera ?"
"On verra."
Ça m'avait plu en fait, mais je savais qu'il était dangereux de me mettre avec le garçon d'un chef de groupe, tout protégé que je sois. J'hésitais à en parler à Lorenzo. Non, en fait c'est lui que je voulais, Lorenzo. Je n'aurais pas pu lui en parler. J'aurais eu honte. Il me semblait presque l'avoir trahi. Je sais que c'est idiot, mais c'était ce que je ressentais.
Sergio insista : "Allez, dis-moi qu'on recommencera."
"Mais toi, tu n'a pas dit que tu ne le fais que sous la contrainte ? Que tu es hétéro ?" je lui ai dit, irrité.
"Tant de choses changent, en tôle. Est-ce que je sais si je suis pédé ou pas ? Peut-être que je l'ai toujours été sans le savoir. Et de toutes façons ça m'a plu, avec toi, sérieusement."
"Pas avec lui ?"
"Et bien, je m'y suis habitué, mais... Surtout quand je dois le sucer ça ne me plait pas. Toi par contre, je te le ferais aussi. Tu me plais sacrément. Je n'ai jamais ressenti une telle attirance, avant. Pour un mec, je veux dire. J'aimerais être ton copain et que tu sois le mien."
"Tu sais bien que c'est impossible."
"Et pourquoi ? Il suffit qu'il ne soupçonne rien. La nuit j'irai toujours dans son lit, comme maintenant, mais le jour toi et moi pourrions..."
"Tire-toi ça de la tête, ça vaut mieux." je lui ai dit.
Mais Sergio en pinçait vraiment pour moi et il fit tant qu'il y eut une seconde fois, puis une troisième. Et la troisième fois c'est lui qui m'a pris et je dois dire que j'aimais le faire avec Sergio, même si je rêvais encore de pouvoir le faire avec Lorenzo.
Des mois passèrent et mes rencontres de cul avec Sergio se multipliaient, toujours plus chaudes et plaisantes, même s'il n'y avait entre nous que l'envie de baiser. A présent nous nous baisions l'un l'autre, l'un d'abord, l'autre après. Et Sergio était de plus en plus accroc à notre relation clandestine.
C'est curieux comme là-dedans d'un côté on vit sous les yeux de tous, presque sans intimité, et de l'autre il y a mille secrets jalousement gardés.
Mais pas assez.
L'homme de Sergio dut soupçonner quelque chose, ou peut-être que quelqu'un nous a vu une fois et l'en a averti. Le fait est que cet homme n'a rien dit. Mais un jour, peu après le déjeuner, j'ai senti d'atroces douleurs dans mon ventre et je suis tombé par terre en me tordant et en bavant. Seule la promptitude de Lorenzo m'a sauvé, il m'a aussitôt fait conduire à l'infirmerie où on m'a fait un lavage d'estomac : une forte dose de poison avait été mise dans ma nourriture. Je suis resté au lit, inconscient pendant presque deux jours.
Quand j'ai repris connaissance, Lorenzo était à côté de moi.
"On a cherché à t'empoisonner. Mais tu es hors de danger. Dis-moi ce qui est arrivé." m'a-t-il dit, sérieux, en me regardant dans les yeux.
"Je ne sais pas... rien..." j'ai répondu faiblement, me sentant encore épuisé, mais sachant bien ce qui était arrivé.
"Ne fais pas le malin avec moi. D'ailleurs j'ai compris tout seul."
"Alors, pourquoi tu me le demandes ?" j'ai répondu, agacé.
"Parce que je ne sais pas les détails, même si je m'en doute. Après que tu sois tombé par terre, Sergio a été largué par son chef de bande et maintenant il est la putain de tous. Deux et deux font quatre, ça se comprend vite. Mais je veux savoir en détail ce qui est arrivé, sinon je te largue moi aussi."
"Mais je ne suis même pas ton garçon !" j'ai répondu, grincheux.
"Mais tu es sous ma protection."
"Belle protection."
"Ne fais pas le malin, je te l'ai dit et je le répète. Crache le morceau tout de suite, c'est clair ?"
J'ai compris qu'il ne fallait pas trop tirer sur la corde, alors je lui ai raconté par le détail ce qui s'était passé entre Sergio et moi. Il m'écoutait sans m'interrompre, mais j'ai vu que son expression était sombre.
Quand je lui eus tout dit, il me dit : "Je m'en doutais. Tu SAIS qu'il ne fallait pas, hein ? Pourquoi tu l'as fait ? Si ce garçon te plaisait, pourquoi tu ne m'as pas parlé ? J'aurais pu trouver le moyen que... ou de toutes façons, sinon lui, peut-être un autre garçon, je ne sais pas. Mais comment puis-je te protéger si tu ne me dis pas tout ? Si tu étais mort, c'est peut-être à moi qu'ils l'auraient fait payer après. Il te plait tellement, ce Sergio ?"
"Non, pas spécialement, mais il insistait et... et moi ça faisait trop longtemps que je n'avais rien fait, et..."
"Pas spécialement, tu dis, et tu t'es mis dans ce pétrin ! Et s'il t'avait plu, quel bordel tu m'aurais fait, alors ?" s'exclama Lorenzo et, vraiment furieux, il m'a longuement engueulé, la voix basse mais altérée.
Un peu à cause de ma faiblesse physique et un peu parce que j'étais désolé de le voir en colère contre moi, mais au bout d'un moment je n'ai plus pu retenir mes larmes, j'ai fermé les yeux, mais elles se sont mises à couler.
Lorenzo s'en est aperçu et il s'est s'interrompu presque d'un coup, puis, d'une voix plus normale, presque douce : "Il est inutile de pleurer, maintenant. Tu dois juste me promettre que désormais tu te confieras à moi." m'a-t-il dit. J'acquiesçais. Il a continué : "Je croyais que tu me considérais comme un ami, que tu avais confiance en moi." J'acquiesçais vigoureusement et j'ouvris les yeux pour le regarder. A travers le voile de larmes, j'ai vu qu'à présent il me regardait avec un gentil sourire. Il essuya les larmes sur mes joues dans un geste léger de ses doigts, une espèce de caresse : "Excuse-moi, je ne voulais pas te traiter comme ça, mais..." dit-il.
Sa main s'abandonna sur ma joue et je frémis. Je bougeais à peine le visage et sa main effleurait à présent mes lèvres : je l'embrassais.
Il allait la retirer, mais je posais ma main dessus et j'embrassais de nouveau la sienne, en les regardant dans les yeux : "Renzo... tu me plais."
"Toi aussi tu me plais, mon garçon, c'est pour ça que je voudrais vraiment être ton ami."
"Renzo..."
"Qu'y a-t-il ?" demanda-t-il doucement.
"Je veux être ton garçon."
"Toi ? Mon garçon ?" demanda-t-il, surpris.
Je serrais sa main contre mon visage et je l'embrassais de nouveau, puis j'ai dit d'une voix émue : "Je veux être à toi."
"Mais, Alberto..." dit-il, hésitant.
"Je t'en prie... je... je... le désire depuis le jour où je t'ai vu... c'est juste que je n'ai jamais eu le courage de te le dire. Fais-moi tien, Renzo, s'il te plait... Je ne te plais pas ?"
"Si, tu es un beau garçon, et gentil, oui tu me plais, mais..."
"Mais ?"
"Mais tu es un ami, tu es différent des autres. Tu n'es pas une demie gonzesse, tu ne pourras jamais n'être pour moi qu'un trou à baiser, tu comprends ?"
"Mais je suis gay. Je voudrais te donner du plaisir, je saurais t'en donner, je serais heureux d'être celui qui te fait jouir, vraiment. Fais-moi tien et je ne regarderai plus personne, c'est juré."
"Alberto..." murmura-t-il, à l'évidence confus, mais à présent sa main sur ma joue me caressait, légère, et ses yeux étaient fixés dans les miens, avec un regard profond qui me fit frémir de tout mon corps, de plaisir.
Je lui ai souri faiblement et, dans un murmure, je lui ai dit : "Pourquoi tu ne m'embrasses pas ?"
Il parut presque surpris par cette demande, mais après j'ai vu son visage se pencher sur le mien et ses lèvres se poser, légères, sur les miennes et il m'a embrassé. Au début c'était un baiser de frère, d'ami, mais après, quand de la pointe de la langue je lui ai effleuré les lèvres, la pointe de sa langue rencontra la mienne et commença à jouer légèrement, et le baiser devint intime et chaud. Moi, très ému, je tremblais.
Quand il s'est détaché de moi, je lui demandais dans un murmure : "Tu me veux ?"
"Je... tu me plais, Alberto. Tu veux vraiment être à moi ?"
"Oui. Si tu me veux, je serai tout à toi. Je ferai tout ce que tu voudras. Si tu veux que je sois ta gonzesse, je le serai, mais fais-moi tien, je t'en prie."
"Non, ça non, tu n'es pas une demie gonzesse. Tu es différent de Lino, tu es viril."
"Mais pour toi..."
"Je ne veux pas que tu changes. Tu me plais comme tu es."
"Alors, tu me prends comme ton garçon ?"
"Tu me plais, mais... Je te désire, mais..."
"Mais ? Quel est le problème ?" je le pressais.
"Je ne sais pas..."
"Tu ne veux pas de moi ?"
"Je veux de toi, si..." murmura-t-il et il m'embrassa de nouveau.
J'étais heureux. Cette fois c'était un baiser passionné, sans réserve, profond, et il m'enlaça et me serra. Mes mains lui caressaient la nuque, le dos, et je le sentais frémir.
"Prends-moi..." je le suppliais.

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Un cahier de prisonnier (3/12) de Andrej Koymasky
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